2eme round ! (tallagh en faite^^)

(douki, tall ma mp pour me dire^^
j'vais le faire, des que j'ai vérfier les post, j'arrive^^
joli vavar en passant^^)

Roran leva les yeux. Il aurait du penser à cela.
Il faillit se frapper la tête contre le mur de l'auberge. Sa fenetre était juste au dessus de lui, et il ne pouvait pas l'attendre. Il n'avait pas fait de corde avec les draps, il n'avait pas pris de corde tout cour, il n'avait pas pensé à son retour.

*** Quel crétin je fait !***

Il avait pensé à tout pourtant !
Il avait penser au message sur le papier ! Le faux message, évidement, juste avant de partir ! IL avait penser à ne pas faire de bruit, à ne pas laisser de trace, à...à...

« Grrrr ! »

Il n'était pas fier de lui.
Heureusement que, pour le moment, son plan 'gentil toutou' avait marcher. La louve avec le pendentif d'ambre avait accedé à sa requete, semble-til. C'est comme si.. Elle comprenait se qu'on lui disait. Et cette idée, loin de faciné Roran, lui torturait l'esprit.

Il haussa les épaules. Apres tout, pourquoi pas ! Il avait bie fait la rencontre d'un affreux gaillard la veille, alors pourquoi pas d'un loup apprivosé !

Pourtant, son regard scintillant et intelligent n'avait pas à se conviancre totalement.
Il se tourna vers elle, en poussant un sourpir pour lui même.

Juste au moment où il allait sourire, juste au moment où il avait eut l'intention, en ouvrant la bouche pour dire un mot, des bruits sourts se firent entendre :

bleumbleumbleum !

Ca ressemblait à des bruits de tambourinage contre une porte. Pas n'importe quel porte, celle de la chmabre de Roran.
Ce dernier eut un mouvement de froncement de sourcil en reconnaissant la voit de Tallagh, et , inconsiameent, ses poings se serrèrent.

** à le **** ! Il voulait me réveiller ! Tu vois voir mon gars !***

Oubliant ttalement son manque de prévoyance du matin, il ne se fit pas prier pour rentrer son gène dans l'auberge. Il n'y avait encore personne, mise à part une serveuse, qui semlait avoir été tiré de son lit. Roran, lui, était tout à fait réveiller, et contrastait avec son énegrie explosante. Rien à voir avec la veille. Même si son sommeil avait était court, il avait suffit à un paysan qui n'avait plus rien d'un paysan.

Il souffla un : « allez viens Ambre, n'estpas peur ! »

Haha ! Fier de lui, il laissa la porte grande ouverte pour faire passer 'sa nouvelle chienne' Ambre.
La tête qu'il ferait en la voyant !
Mais, oui, Melgan ! Il aurait un bon cheval hein ! Et ben Roran, lui, était copain avec un loup !
Oui, lui, il ne se ferait pas duppé. Ce canidé était loin d'etre un chien, mais bien un loup, un chasseur professionnel, dont le garçon avait fait les frais il y a quelques minutes.

Il s'arreta rapidement au contoir, et disant à voix haute et forte, histoire que son ton porte bien aut dans les étagesn et aux oreilles de son gosse-de-riche-preféré.

« Bien le bonjour ! Alors si je pouvais avoir 2 bon p'tits dej', avec le même nombre de boissons !
De l'alcool fort.
Mais non pas à boire.

Ah oui ! 5 tranches de viande cuites, aussi.
Merci bien ! Et mettez ca sur le note de mon ami qui fait un boucan d'enfer à 'étage. »

( arg j'avais tapé un super texte mais ma mère a réussi a l'effacer x__x sera plus court celui la )

Effectivement, la louve avait accepté de suivre Roran a Aberon, jusqu'a son auberge. De bon coeur même aurait-il semblé en voyant ses yeux argentés.

Ah oui, fallait pas oublier qu'il devait soigner sa plaie au cou. Ah ne pas zapper ca.

Et maintenant, collée dans les jambes de Puissant Marteau, elle attendait que son humain se rende compte tout seul qu'il fallait passer par la porte.
Les humains étaient étranges. Pourquoi donc voulait-il passer par le fenêtre ?

Enfin, attendons.

Alors que Roran s'apprétait a sourire, la louve se dressa sur ses pattes arrières, posa ses pattes avant sur les épaules du garçon et le fixa dans les yeux d'un air grave. Etrangement, elle lui épargna les léchouilles cette fois. Elle semblait sourire.

En entendant ce tambourinement contre la porte de son protégé, elle leva la tête vers la fenêtre. Cette odeur ne lui était pas inconnue. Cette voix non plus, mais elle n'arrivait pas a dire qui cela pouvait bien être.

'Ambre', puisqu'il faut l'appeller ainsi désormais, regarda son compagnon humain avec une certaine inquiètude. Lui, il semblait connaitre l'inconnu d'en haut .. il semblait aussi ne pas l'apprécié.
Il était quelle heure pour les humains ? S'il était tôt, c'était compréhensif que le sien s'énerve.

La louve dut presque trottiné pour suivre le rythme de Roran lorsqu'il se décida enfin a passer par la porte. Il allait vite et a grandes enjambés, c'était pas sa faute quand même si en marchant elle allait moins vite!

Par contre, le 'n'ai pas peur Ambre' la froissa légèrement. Elle avait l'air d'avoir peur peut être ? >_<

Elle entra a l'intérieur d'un pas résolu, échine hérissé, tête portée avec fierté et queue dressée, l'air d'une dominante qu'il ne fallait pas chercher.
Même le gros molosse de la maison se tût devant l'assurance de la louve, pourtant ennemie héréditaire de sa race.

Ambre s'assit en attendant que Roran passe sa commande. Elle poussas néamoins un grognement désaprobateur en entendant 'viande bien cuite'. Elle avait l'air de prendre la viande cuite elle ?

* Crue voyons ! pas cuite, crue et saignante *

A voir ses oreilles légèrement vers l'arrière et son petit air grognon ( absolument adorable, elle est trop chibiiiiiiii comme ca ), il ne pouvait QUE comprendre ce qu'elle venait de penser.

[J'espère m'en être bien sorti]

Tallagh avait tambouriné longtemps et, si Roran n'avait pas répondu, il avait au moins la certitude qu'il ne dormait plus. N'empêche, ça le rendait un peu triste : il aurait bien aimé à ne pas avoir à reprendre la route tout seul. Trainant des pieds, il retourna dans sa chambre, ou du moins, il allait retourner dans sa chambre, quand un bruit de voix attira son attention. Une voix qu'il ne connaissait pas très bien, vu que son interlocuteur de la veille ne s'était pas montré particulièrement loquace. Mais une voix qu'il avait reconnu tout de même. Roran commandait à dejeuner et... il faisait tout mettre sur son compte!

Le dragonnier sourit. Bon, d'accord, il ne l'avait pas volé. Il s'était montré particulièrement exécrable envers le paysan, celui-ci avait bien le droit à une petite revanche. Mais pourquoi avait-il prit de la viande? Tallagh _ou Melgan, pour l'occasion_ retourna dans sa chambre, hissa ses affaires sur son épaule et descendit les escaliers d'un pas nonchalant, avant de débarquer dans la salle commune de l'auberge. Roran était planté devant le comptoir, attendant certainement sa commande, passé avec l'argent de Tallagh. Mais une chose réjouissait le jeune homme : Roran avait commandé deux petits déjeuners, ce qui voulait dire qu'il acceptait sa compagnie... pour l'instant, du moins. Et le dragonnier comptait sur ses talents de persuasion pour s'incruster encore un peu plus longtemps.

Mais quand il finit de descendre l'escalier, Tallagh s'arreta net. Sa victime de hier soir n'était pas seule : elle était accompagnée d'un animal bien particulier, une louve qui lui semblait familière... étrangement, familière. Du coup, Melgan perdit une bonne partie de sa morgue et de son bagout habituelle.

S'lut.

Annonça-t-il, sans détacher son regard de la louve. Non, c'était impossible, ça ne pouvait pas être Elle. D'abord, qu'est-ce qu'elle viendrait faire ici, et accompagné d'un type comme Roran, d'abord! Et... ça ne pouvait pas être elle! Finallement, au bout d'un moment, le jeune homme fit mine de reprendre contenance, déglutit difficilement et parvint, après de grands efforts, à reporter son attention sur Roran.

Finallement, tu as décidé qu'on pouvait faire une partie de voyage ensemble? C'est super. Au fait, je me suis pas présenté, je m'appelle Melgan.

Et toi, Roran. Il aurait presque pu l'ajouter, car il venait de reconnaître le paysan. Qui était plus un Rebelle qu'un paysan, maintenant. Roran, "Puissant-Marteau", ainsi qu'on le surnommait. Le frère d'Eragon, recherché par tous les soldats assez vieux pour espérer toucher la récompense. Roran... Et il était là, devant lui. Un instant, Tallagh songea à quel point il serait facile de le capturer pour l'ammener, pieds et poings liés, au Roi. Cela résoudrait une partie de ses problèmes! Mais il se retint. Non... Roran était là pour une chose précise, et tallagh devait découvrir pourquoi. Qui sait, s'il réussissait à s'infiltrer dans son entourage, peut-e^tre qu'Eragon montrerait enfin le bout de son nez.

La stupeur d'avoir reconnu un Rebelle attesté et recherché lui avait fait momentanément oublié Louve. momentanéament, car dès que son regard se posa sur elle, il se rapella exactement de tout. Il adorait sa fiancée, il l'aimait plus que tout au monde, mais là, elle allait poser un sérieux problème. pourquoi était-elle là, pour protéger Roran? Il fallait qu'ils aient une discussion, et vite! En attendant, Tallagh décida de jouer les imbéciles et de faire comme s'il ne savait pazs qui elle était. Tâche assez ardue, car il mourrait d'envie de l'embrasser et de la serrer contre lui. Serrant les deux, il s'agenouilla devant la louve, approchant son visage à quelques centimètres de la truffe noire.

Salut, toi. Tu es magnifique, tu sais?

Demanda-t-il en flattant la fière tête noire... et en priant pour ne pas se prendre un coup de croc. Ca avait beau être Louve, il n'atait pas sûr qu'elle soit ravie de le retrouver ici!

Je me demande bien ce que tu fais là...

Dit-il d'un air pensif, observant la louve avant de se relever et de fixer Roran.

Elle est à toi?

Alors ça, Louve n'allait pas apprécier, il le savait. Elle n'appartenait à personne, même pas à lui, son fiancé. D'accord le choix des mots était malheureux, mais il devait bien faire comme s'il ignorait tout, non? D'ailleurs... Roran savait-il qui se cachait sous cette apparence de magnifique louve sauvage? Tallagh pensait que non, sinon, il ne lui aurait pas montré la moindre touffe de poils, il en était convaincu!

Roran, accoudé contre le bois massif du comtoir, attendait. Il eut tot fait de sursauter au grognement de la louve. Elle n'était pas contente. N'ayant pas l'abitude de parler aux canidé, le paysan ne savais pas vraimeent se qu'elle voulait.

« Ben quoi, qu'es que j'ai dit ? »

Réfléchissant, il dut se gratter la tête, celle la même ni cacher par l'ombre ni par un capuchon noir. Il s'était tout bonnement cru en sécurité. Et il s'était tout bonnement trompé. S'il était rentré par la fenetre, il n'aurait jamais commis cette faute. Déduction : c'est la faute de Louve, ainsi que de Tallagh.
Mais Roran, en ce moment, n'avait pas du tout compris dans quel pétrin se petit manque d'attention lui serait cruel par la suite.

Ce dernier était encore en train de réfléchir au cas d'Ambre. Finalement, lorsque la serveuse revint caché par la commande de Roran, ce dernier eut tot fait de la renvoyer d'où elle venait, en lui demandant.

« Et puis un un chapon aussi »

Il fit volte face pour dire quelque chose du genre 'tu vois, Ambre, je ne t'ai pas oublié !'. La vrité, c'est que la viande cuite comander n'était pas pour la louve, ni pour tallagh. C'était le seul moyen de transporter de la viande dans un voyage long et périeux. Bein sûr, il devrait chasser. Mais, même si elle a le goût de semelle, un bout de viande dans son sac lorsque l'on revient les mains vide d'une course poursuite fait toujours très plaisir. Et lorsque l'on est blessé, mieux vaut avoir de quoi manger sous la main. Roran, les sourcils fronçés, refaisait la suite de fourniture à avoir absolument.

Il ramassa rapidement tout le bardas sur le comtoir, sans oublier de rappeler que la note était pour le jeune homme qui venait d'apparaitre à l'angle des escaliers.

Roran pinça les lèvres. Il n'avait pas envi de le frapper ?

*** humm, etrange... ce garçon aurait-il reprit ces esprits ? ***

Apres un moment de réflexions, sans répondre aux salut pas très conviviale de Tallagh, Roran cacha un rire mauvais.

*** Impossible, il n'en à pas.***

Cependant, sans savoir dire pourquoi, quelque chose le chifonna. Melgan, comme il disait s'appellé, l'avait regarder de travers. Même si il s'était pris vraisemblablement une cuite aussi hier, il n'avait pas à la regarder ainsi. Histoire de répondre à sa provocation, Roran fit mine d'aller s'installer plus loin, en lui tournant le dos.
Il se souvint de ces yeux, hier soir, et de ce regard ce matin.

« arf. »

Il ouvrit les bras sur la table, laissant tomber son chargement avec un grand bruit.
Il se retourna, alors que ces soupsons s'envolèrent en voyant Melgan caresser la Louve.

« dégage » dit-il avec un ton moqueure.

« elle aime aps les garçon qui empeche les autres de dormir. »

Bien sûr, il n'en savait rien, et en plus, elle même avait empecher Roran de dormir, à l'aube. En faite, ils se ressemblaient !

Le paysan prit soin de les regarder, quelques secondes.
Il fut bientôt frapper dans l'estomac.
Tallagh evnait de dire mot pour mot : 'qu'es que tu fait ici'.
Roran faillit recracher la boisson qui lui remplissait les joues, mais préféra s'étouffer en se pliant en deux.

On ne pose pas cette question à un chien. Surtout quand on le connait pas.
Et en plus, on évite de le dévorer des yeux.

Roran se leva. Il ne fesait pas de bruit, et se dirigea vers le dos de Melgan. Ce garçon.. clochait vraimeent. Depuis le début, le fils de paysan l'avait senti. Il leva avec lenteur sa main, et l'abaissa un beaucoup sur le dos du garçon qui aait du la entir passer.

« haha ! »

Un rire qui n'avait rien d'un rire, même si roran semblait trouver en Tallagh plus d'interet que la veille.

*** Je le savait qu'il ne se serait pas laisé tromper. Il n'a eut besoin que d'une seconde pour connaître sa véritable nature, alors que la serveuse ne s'en est toujours pas rendu compte.
Ce garçon est... tres interessant.***

Sans se douter qu'il commetait une grosses erreur de jugemenet, il tira le garçon vers lui, et en l'occurence, vers la table qu'il avait décidé d'occuper.

« Viens, laisse la transquille, cette chienne, c'est pas en lui fesant les yeux doux qu'elle va te parler. J'ai déjà essayer. »

Il jetta un rapide coup do'eil au deux compères qui se connaissait bien plus que se que Roran ne pourrait jamas se douter, les incitant à se mettre à table. Il en profita pour répondre à la question avec un haussement d'épaule:

« t'as qu'à lui demander, tu t'entends si bien avec elle. »

Il s'assit, il fit rapidement le partage. Un dej' pour Melgan et tout le reste pour lui. Il commenca pour glisser dans son sac la viande cuite, et prit le flacon d'alcool.

« viens voir par là, il faut qu'on desecte cette vilaine plaie que le mécahnt Melgan n'a même pas vu. »

Bien sûr, il tenait autant que la veille à trouver n'imporet quel moyen pour regretter de l'avoir dérangé. Roran est un petit peu... rancunier ?
Mais sa figure, pas souriante mais décontracté, en diait plus long que ses mots secs. N'avait-il pas dit 'ami' en parlant de son bourreau ?

Il s'accropit près d'Ambre, elle mit une main derriere sa nuque pour avoir un appui et versa l'alcool sur sa chair à vif. Il savait que sa ferait mal, et il avait pas envi de se prendre un coup de crocs. C'est peut etre pour cela qu'il avait mit un main sur son pelage... Ou bien c'est parce qu'il trouvait en elle quelque chose qu'il n'avait pas vue depuis longtemps...

Imperseptibelement, il eut un sourpir. La sorte de soupirs qu'on les mort, qui ne s'entend pas mais qui est éternel. Il fit par éonger doucement avec un tissu proche trouver dans une poche. Il l'imbiba du produit et fit un noeux autour du cou de la bête sauvage.

C'était moins beau qu'un collier d'ambre, mais c'était plus efficace.

Sans commentaire, et dans le silence, il ramena sa nourriture devant lui, alros que la serveuse apporter le poulet, un peu étonné. Le paysan hocha la tête, et le tendit à la Louve, comme une question silencieuse, savoir si ca allait à Madame.
Quand à lui, il se mit à manger sans réelle faim se qui se trouvait devans lui. C'est meilleur lorsque c'est pas nous qui payons !

« Roran. »

La louve avait toujours la tête tournée vers Roran, même si ces oreilles étaient penchées vers l'escalier d'où quelqu'un descendait.

* J'admets volontiers que tu as pensé à moi, merci petit homme. Mais je préfère la viande rouge tu sais, les volailles ont un très sale goût quand vous les cuisinez ... *

On pouvait presque lire cette pensée dans ces beaux yeux argentés exactement semblable a ceux de l'elfe. Jusqu'aux iris fendus, ils étaient identiques.

* Mais il y a quelqu'un qui vient, fait attention. *

Ambre tourna la tête vers l'escalier, avec un petit soupir contre la négligence des humains, elle voulait voir qui venait.
Et bien, elle vu très bien ... et manqua de s'étrangler. Le saut de la louve en arrière n'avait pas du passé inaperçu.
Les yeux du fauve s'étaient légèrement agrandis sur la surprise.

Ce ne pouvait pas être LUI ! Qu'est ce qu'il ferait ici ? Dans ce ... cette taverne, au beau milieu d'ABERON, La capitale du SURDA, chez les VARDENS, alors qu'il était un PARJURE.

La louve resta muette le temps que dura les salutations, stupéfaite.
Il allait encore se mettre dans ses pattes, ca c'est sur. Il donnerait sa vie pour son fiancé mais la, il allait être sacrément handicapant. Sa mission était des plus importantes, elle ne pouvait pas ménager également son parjure préféré, surtout sous cette forme...
Et hors de question de laisser apercevoir qu'ils se connaissaient !

C'est à ce moment la qu'il se planta juste en face de son nez ... et de ses crocs. En la fixant dans les yeux. Il ne pouvait pas la confondre avec une autre louve sur.
Déjà, aucune autre louve n'atteignait 1m20 au garrot, peu avait un pelage aussi noir que le sien et elle était absolument la seule à avoir ses yeux d'argent a l'intelligence étrange.
Bon, on ne mordait pas mais on montrait légèrement les crocs, histoire de respecter son rôle.

¤ Moi aussi je t'aime mon chéri, ca ne me dit pas ce que tu fiche au Surda mais je t'aime. ¤

Là encore, c'était plus un échange de sentiments et d'idées diverses que de véritables mots mais disons que cela voulait à peu près dire ca.
Ambre tourna la tête vers Roran qui incitait 'Melgan' à s'en aller.
Elle réfléchit quelques secondes avant de ricaner légèrement, toujours dans la tête de son fiancé.

¤ Oh ! C'est toi qui le torture depuis hier ? ¤

La louve se releva et se dégagea des mains de Tallagh, mais mentalement elle souriait. Son pelage noir était aussi doux que de la soie et son sourire rappelait celui des belles femmes. Même sous sa forme de louve, elle était ensorcelante...

¤ Je me le demande aussi. En passant, j'aime mieux "Tallagh" que "Melgan" comme nom ^^ ¤

Elle allait s'installer à la table quand elle entendit la dernière question de chiwi.... Ambre poussa un grondement de protestation et faillit tomber de la chaise ( oui elle était grimpée sur la chaise xD ) sous le coup de l'indignation.

¤ QUOI !!? J'ai l'air d'appartenir à quelqu'un peut être !!? ¤

Le coup de la 'chienne' lui plut moyennement non plus et les deux garçons se firent fusiller du regard par une louve en rogne. Le petit grognement qui sortait sans interruption de sa gorge reflétait assez bien son état d'esprit.

Ambre se laissa approximativement soigné. Et elle put confirmer... De l'alcool a 90° dans une plaie a vif, ca fait mal.
Elle ne parvint pas à contenir sa réaction, dont nous résumerons les dégâts.
La louve se débattit brutalement lorsque le liquide entra en contact avec sa plaie et son corps ( son dos plus particulièrement ) entra violemment en contact avec des chaises appuyées les une contre les autres.
Elles s'écrasèrent toutes sur le sol de pierre dans un barouf de tous les diables tandis que la louve continuait de se tortiller, laissant des marques de griffes sur le sol ( en pierre quand même, on peut dire bravo ) et sur les meubles de bois.
Ca faisait de la déco mais bon ... quand même...

Le gros chien qui était couché dans un coin frais prit la fuite devant l'air mauvais de la louve ... qui semblait déterminé à égorger le premier qui approchait.

C'est un miracle que personne n'ait encore été mordu...

Elle laissas de mauvaise grâce le garçon lui mettre un tissu inhibé d'alcool-qui-fait-super-mal-la-vache ! ( comme dirait un dragon )
De très mauvaise grâce...

Ambre semblait nettement plus de mauvaise humeur après ce traitement.. Bon d'accord fallait nettoyer la plaie mais la torture n'était pas prévue dans le programme !

La louve s'emparas du poulet et le dévora en quelques coups de crocs.
Le bruit des os qui se brise sous la pression des mâchoires du prédateur avait légèrement du couper l'appétit des garçons car lorsqu'elle re-grimpa sur sa chaise, avec une agilité étonnante, ils n'avaient pas encore fini leurs petit-dej's.

Ils auraient du.
La louve étira son cou en travers la table et son long museau noir entra en contact avec l'assiette de Roran ( pas d'inquiétude Tallagh xD c'est ton tour après ). Avec de petit coup de crocs discrets, elle attrapa en silence le bacon ( prononcez bey-keune ) de Puissant Marteau et l'amena de son coté de la table... Avant de le manger.
Le bacon de Melgan subit le même sort. A savoir, il fut subtilement dérobé par la louve et dévoré en trois coups de crocs.

* C'est pas bon pour votre santé ca ... *

A voir le petit sourire sur son museau, elle estimait qu'elle c'était suffisamment vengée des trois litres d'alcools sur sa blessure.

Tallagh n'avait même pas entendu les commentaires de Roran sur le fait que la Louve n'aimait pas ceux qui empechait de dormir les autres. Il était un peu perturbé par le fait qu'elle soit là, tout comme lui. Il savait d'instinct que ca ne disait rien qui vaille... Et son instinct fut confirmé par les pensées de Louve. Jusqu'au dernier moment, il avait prié pour que cela soit une simple coîncidence, que ce ne soit pas Louve, que... mais sa fiancée venait de briser toutes ces illusions.

**Ce que je fais ici? Je pourrais te retourner la question. Laissons simplement le sujet de côté, tu veux bien?**

Demanda-t-il en faisant mine de se relever, avant que Roran ne le frappe violemment dans le dos. Alors qu'il allait bondir sur ses pieds, le paysan le tira vers sa table, l'obligeant presque à s'attabler avec lui. Tallagh allait lui expliquer qu'il avait déjà déjeuné quand il se résolut finallement à ne rien dire. Bah, il pouvait bien se forcer un peu, surtout que c'est lui qui payait^^. La louve s'installa sans ménagement à côté d'eux, et Tallagh du mobiliser toute sa volonté pour ne pas la trop la regarder. il sourit tout de même à son commentaire, répondant d'un ton légèrement moqueur:

**Et moi, je préfère quand je peux t'embrasser, mais je ne me plains pas**

Et puis Melgan, c'était le nom d'un de ses amis, quand il était petit. Au moins, personne ne faisait le rapprochement, comme ça. Tallagh sursauta quand Roran lui parla ; décidement, la présence de Louve le mettait plus en danger qu'il ne le craigniat : fallait qu'il soit attentif, mais il savait d'avance que, Louve présente, c'était peine perdu. Au prix d'un gros effort de concentration, il se remémora ce que Roran venait de dire.

Hein? Ah, elle n'est pas à toi? Elle à l'air de bien t'aimer, pourtant.

La Louve grogna, et le jeune dragonier retint un sourire. Il savait qu'elle n'allait pas apprécié, et se tourna vers elle pour s'excuser, d'une petite caresse sur les oreilles. C'est là qu'il remarqua qu'elle était blessé... à son grand desespoir. Il ne pouvait pas la soigner, cela paraitrait bien trop suspect, mais c'était difficile de la voir dans cet état. Et encore plus difficile de ne pas se jeter à son secours quand Roran entreprit de la soigner!

La louve noire se débattit en tout sens, causant de sacrés dégats dans la salle commune. Tallagh se retenait d'aller la calmer, serrant les dents pour ne pas craquer. C'était une vision intolérable que de la voir souffrir, et Tallagh songea que Roran paierait pour lui avoir fait cela. Ce ne fut que lorsque le jeune paysan banda la blessure que la louve se calma, tandis que l'aubergiste ramassa les dégats en soupirant.

Tallagh observa Roran commencer son repas, et Louve s'attaquer avec avidité au sien. Quant à lui, l'assiette débordante ne lui disait rien qui vaille, et il se renversa sur le dossier de sa chaise, observant distraitement Louve, qui nettoya son poulet et sauta sur une chaise, tel un chien de manchon. Et quand Roran lacha son nom, Tallagh releva les yeux vers lui. Il lui faisait finnalment confiance, et tallagh se retint de sourire.

Enchanté. Ca veut dire qu'on peut faire un bout de route ensemble? Hé!!

Cria-t-il soudain en direction de la Louve, qui venait de chipper le bacon dans les deux assiettes. Pourtant, lui, il n'y était pour rien dans le traitement de choc que lui avait infligé Roran!

**C'est pas beau de voler, Louve**

Glissa-t-il à sa fiancée, avant de regarder Roran. Après tout, il s'en fichait, de toute façon, il n'aurait pas mangé grand chose. Mais au prix où il avait payé le petit déjeuner, il l'aurait tout de même avalé!

Je comptais partir dans pas très longtemps, mais il faudrait que j'aille chercher mon cheval à l'écurie. Si tu veux qu'on y aille ensemble, il te faut une monture... t'es déjà monté à cheval?

Observa d'un oeil critique le dragonnier. non, il ne sous-estimait pas Roran, mais il lui semblait peu probable qu'un paysan sache monter à cheval. Il était même prêt à lui payer des dizaines de chevaux, pour que Roran le mène à Eragon...

**Et toi, n'oublie pas qu'on doit à tout prix parler, dès qu'il se sera éloigné. Je crois qu'on a des tas de choses à se dire**

Tallagh ne faisait pas exprès de prendre un ton si...directif, ou même paternel, envers la louve. Il parlait d'un ton de commandant, et pas sûr que sa fiancée apprécie cette petite crise d'autorité!

Roran n'avais que faire de la douleur de la louve. Contrairement à Tallagh, il ne se retenait pas pour la calmer, il se pousa même pour qu'elle est toute la place, à son aise. Par contre, il eut une grimace lorsqu'elle lui mangea sa part de déjeuner. Fronçant un souril, il dit, moqueur :

« s'il vous plait madame, une autre tranche de bacon, toujours sur sa note bien sûr... »

Il pensait que sa remarque allait lui attirer les foudres du garçon, mais se dernier n'avait pas le regard auquel il s'attendait. En faite, le regard de Tallah capta le sien. Il avait perdu toute trace de gentiesse de bon paysan dont il avait fait preuve. L'éclat dans les yeux du garçon qu'il avait vu était l'éclat d'une menace. Oui, à coup sûr, dans les yeux de Melgan le gosse de riche, il avait vu presque de la haine à son égard. Et cela passait très mal pour Roran.

Le cousin et frere d'Eragon était en fuite depusi longtemps, et avait même perdu la notion du temps. Il subissait une tension extrème, car il était non seuelemtn seule pour se protétéger, mais il vivait dans une menace constante et permanente.

Et maintenant , il fallait que la louve ,à laquelle il venait vraissemblablement de sauver la vie, manque de peu de le mordre ? Il fallait que le seul etre à qui il venait de révéler son identité le... haisse ?

Même si ce n'était l'espace d'une seconde, Roran n'était pas duppe. Cependant, il ne savait pas que c'était du au faite qu'il est accentué la douleur de Louve.
Il ferma les yeux une seconde, tenant de se contenir. Comme une véritable bouilloire remplit de lait, il sentait que ca allait déborder.

Lorsque melgan dit qu'il allait faire route ensemble, roran serra les poings. Mais lorsqu'il parla de cheval, le paysan sut que s'en était trop.
Avec tout le calme dont il fut capable, il tira sa chaise et se leva.

Il posa ces yeux brulant et noir sur la louve :

« tu preferes avoir mal pendant 5 minutes ou bien etre infecté, tant et si bien que ta tête finisse par tomber toute seule ? »

S'il y avait la moindre chance qu'Ambre le comprenne, elle serait prévenu. Roran en rendant service n'attendait rien en retour. Et surtout pas de l'ingratitude.

« quand à toi..toi !!! »

Il pointa son doigt sur Tallagh. Son doigt accusateur, pointé sur le chevalier de l'empire. Il ne trouvait pas ses mots, mais son regard en disait long car ses yeux le dévorèrent pendant de longues secondes.

« euh... monsieur, votre bacon... »

Roran se retourna brusquement, et terrorisa la serveuse sans vraimeent le vouloir. Il saisit son petit dej' qu'il enfourna dans sa bouceh avec une vitesse comparable à celle dont avait fait preuve Louve, à la suite de quoi il ramassa son sac avec violence et sortit d'un grand pas de l'auberge, non sans oublier de claquer la porte derriere lui.

Non mais !

Il n'alla pas bien loin. En faite, il tourna au premier coin de rue et se laissa tomber contre un mur, laissant sa tête aller se cogner lourdeemnt contre la pierre dure et froide.

Mais qu'es qu'il avait fait pour en arriver là ? Il n'était même plus capable d'avoir un jugement impartial... Il voyait une louve enragé dans un gentil canidé qui lui avait fait la fête, et il voyait le reflet de Galbatorix dans les yeux de Melgan...

C'était injuste de les mélé à cela, alors qu'ils n'y étaient pour rien ! L'un comme l'autre c'était en quelque sorte proposé de l'accompagné, et lui, il n'avait fait que de les accuser, et de les traiter en ennemi.

Il n'avait pas su calmer la douleur d'Ambre, il n'avait même pas essayer de lui faire un sourire pour qu'elle serre les dents. Il n'avait pas non plus fait de sourire à melgan, qui lui en avait offert toute la soirée.

Mais que pouvait-il se reprocher, à par d'etre un espece de paranoïaque dangereux ? Serait-il capable un jour d'ouvrir ses yeux, au lieux de penser avec ses peids ?

Et pourtant. Malgres tous ces efforts, il n'arrivait pas à dire si oui ou non, il n'avait pas la bonne attitude. Il avait envi de rester avec ses 2 zigottos. Il en avait envi. Mais pouvait-il se le permettre ? Même s'il n'était aps des dangers en eux, le faite qu'il sache quoi que se soit mettait Rora en danegr, et Katrina par se même biais.
Mais Il en devait aps rester éternellement seul ! Il étai venu ici pur trouver de l 'main d'oeuvre', et tout ce qu'il arrivait à faire, s'était de la rejetter comme de vieilles chaussettes.

Il mit ses mains sur son visage, le dissimulant derriere de longs doigts de paysan. Non, il ne pleurait pas même si l'envi était là. Il les laisa glisser le long de sa peau, raclant contre sa barbe qu'il ne prenait plus la peine de raser. A quoi sa sert ? Il avait pas besoin d'etre beau pour sauver sa dulciné. Il est besoin d'etre fort. Il toucha son marteau du bout des doigts. Oui, cette force là, il l'avait. Sa main revitn se poser sur sa tête, comme pour l'aider à la soutenir. Celle la par contre...

Il n'avait jamais été très intelligent. C'était toujours Eragon qui l'avait été. Avant, Roran aurait put prétendre avoir plus de muscles, mais à présent, rien n'était moins sûr.
De plus, Son cousin était aller tout seul se mettre dans le pétrin. Mais, il avait bon coeur ! Et c'est pour sa que grace à lui, le village à put etre attaqué ! Quelle gentiesse, Eragon ! Nous te remerciosn tous !

*** et moi le premier !***

Ses poings étaient serré, et son visage crispé. Que pouvait-il faire ? Il n'avait qu'à sauver Katrina. Il le devait. Il savait qu'il fonçé tête baisser dans un piège aussi gros qu'un dragon. Oui, parce que non content d'avoir conduit à la perte le village, Eragon avait réussi a faire en sorte que pour l'attraper lui, on veuille apres Roran. Et pour attraper Roran, on avait kidnappé Katrina.

Non, c'était injuste. C'était trop injuste. Et Eragon n'était même pas la pour l'aider. Il preferait surement les voir tous les 2 mourrirs, plutot que mettre sa vie en danger.

La bouche de l'homme avachi contre le mur s'ouvrit, et laissa échapper un long soupir déchiré, alors qu'une main vitn recouvrire à novueau son visage brulant. Il avait encore les poings serré, mais cette fois, pas de rage mais de détermination.

Non. Non Roran. Ne soit aps si égoiste.
Eragon représente à lui seul le plus gros espoir de millier de gens. Alors pas question de le mettre en danger pour sauver la femme d'un autre, même s'il se trouvait que cette autre fut son cousin.
Roran se débrouillerait seul. S'il parvenait à ses fins, il aurait de quoi le frapper bien fort. ET s'il n'y parvenait pas, il n'aurait pas la vie de tous les habitants du royaume sur la conscience.

Oui, Roran se débrouillerait seul, même si cela amegrissait beaucoup ces chances de réussite.

Seul ? N'y aavit-il personne pour l'accompagner ?

Doucement, il ota la main de devant ses yeux.

Et lorsqu'il rouvrit les yeux, Roran tomba nez a nez avec la louve qui le fixait de ses beaux yeux d'argent ... et Melgan qu'elle avait traîné jusqu'ici.
Il était mal le pauvre, 'Ambre' était aussi têtue qu'une mule ... non, qu'un troupeau de mules !

Mais reprenons notre récit la ou je l'avais laissé.
Le prédateur avait eu un petit sourire a la réponse de Tallagh. Oui, elle aussi elle aurait aimé l'embrasser.

La louve grogna à nouveau lorsqu'il lui caressas les oreilles. On touche pas les oreilles ! Pas les oreilles ! Rrrrr
Il faut dire pour elle qu'elle jouait très bien son rôle. Elle se faisait passer pour une louve mi-sauvage qui n'appréciait que moyennement les inconnus et avait accepté de suivre Roran pour une raison connu d'elle seule. A la limite, si Melgan n'avait pas été Son Parjure, elle n'aurait eu absolument aucune difficulté à jouer ce rôle...

Problème, Melgan était son dragonnier de fiancé et c'était la cata' pour les deux.
On verrait ca plus tard....

Ambre voulut intervenir auprès de Tallagh, lui disant qu'elle était capable de se défendre toute seule si besoin en était, mais elle n'en eut pas le temps vu que Roran choisit ce moment pour péter son câble.
Enfin ... il pétait son câble cinq fois par jour ce pauvre garçon ...

Ca n'empêcha pas la louve de se hérisser face à ses propos agressifs. En fait, elle ne réagissait pas a ce qu'il avait dit et qu'elle avait à peine écouter, si son pelage se hérissa et ses oreilles se plaquèrent en arrière, ce fut à cause du ton employé par le jeune humain.
N'importe quel animal aurait réagit de la même manière...

¤ Aldur ! ( A ce nom, l'image d'un homme très lumineux et avec l'air très sage et très bon naquit dans l'esprit de Tallagh ) Ce qu'il est susceptible celui la.. ¤

La louve le regarda partir puis échangea un regard avec le dragonnier. Sous son pelage noir, on pouvait voir ses côtes et elle avait un petit air efflanqué absolument adorable et attendrissant, mais ce n'était pas le moment.

¤ Ca va être amusant ce voyage je sent ... ¤

Ambre descendit de la chaise et attrapa le poignet de Melgan entre ses crocs avec délicatesse, le tirant vers la sortie.

¤ Bon, on y va .... Et aux dernières nouvelles, tu es encore mon fiancé, pas mon père ... ¤ Répondit-elle enfin en réaction a ses propos de tout à l’heure ... qu'elle n'avait que très moyennement goûté.

Arrivés dehors, la louve n'ayant absolument pas fait attention a l'aubergiste qui l'avait prie en grippe depuis sa crise dans la salle, elle lâcha enfin le poignet du dragonnier, s'attendant visiblement a ce qu'il la suive.
Odorat en alerte, elle chercha l'odeur de Roran aux milieux des milliers d'autres qui occupaient la capitale.

¤ Par là ... ¤ Indiquât le fauve. Aussitôt dit, aussitôt fait. Sa longue queue touffue légèrement recourbée, elle partit sans se presser vers la rue ou c'était abrité le garçon qu'elle avait promis ( en ancien langage pour les petits curieux ) de protéger.

Ambre s'assit face à Puissant Marteau qui semblait être en pleine réflexion et ne les avaient pas encore remarqués.
La pluie commença à tomber sur Aberon, et si les deux hommes étaient protégés par leurs vêtements et, dans le cas de Roran, par le bout du toit, la louve était en plein milieu de la ruelle et n'avait rien.

Son épaisse fourrure se retrouva vite complètement trempée, lui donnant une apparence de lévrier efflanqué mais elle ne s'en plaint pas.
Elle accueillait même avec soulagement cette fraîcheur qui lui faisait du bien après la chaleur du Surda.

N’empêche, quand Roran demanda une autre tranche de bacon, toujours sur la note de Melgan, bien évidemment, le dragonnier serra les poings pour rester calme. Bon, d’accord, il avait les fonds nécessaires, mais il se voyait mal rentrer en disant qu’il avait tout dépensé ! Roran était vraiment sans-gêne… mais si, comme Tallagh le pensait, le paysan le conduisait auprès d’Eragon, cette histoire d’argent serait bien vite réglée. C’est pour cette raison que le dragonnier garda son calme, continuant à jouer les gosses de riches qui n’ont que faire de dépenser leur argent.

Par contre, le dragonnier ne s’attendait absolument pas au pétage de plomb du petit paysan ! Et surtout pas à le voir partir ! Reportant ses yeux sur Louve en haussant les épaules, Tallagh se demanda s’il devait partir à sa poursuite, et hésita un peu. Il ne manquait plus que Roran se mette en colère contre lui, et dans ce cas, au lieu de ramener un dragonnier à l’empire, il se contenterait d’un frère de dragonnier ! De toute façon, il serait récompensé, alors…

Un instant, quand la louve jura, l’image qu’elle lui envoya décontenança le jeune homme. Qu’est-ce que c’était que ça. Ca avait tout l’apparence d’un juron, mais pourtant… avant qu’il ne l’interroge plus avant, la louve noire attrapa son poignet, comme pour l’inviter à la suivre. Un peu soulagé qu’elle prenne l’initiative, Tallagh la suivit sans rechigner après avoir mis, à contrecœur, un bon paquet d’argent sur la table.

La remarque de Louve le fit sourire. Il ne s’était pas rendu compte à quel point il pouvait être protecteur avec elle, surtout quand elle était sous cette forme. Mais c’est vrai qu’elle lui semblait plus fragile, et bizarrement, plus attendrissante aussi. Mais il se garda bien de le dire à la jeune elfe qui n’aurait, il le savait, que moyennement apprécié. Il se contenta alors de la suivre, tandis qu’elle fonçait vers l’endroit où, il supposait, les attendait Roran. Sans perdre sa trace, Tallagh la suivit, pour finalement s’engouffrer dans une petite rue où se trouvait le jeune paysan, l’air complètement accablé.

Tallagh hésita, à nouveau. Que pouvait-il bien dire, ou faire, qui ne mette pas Roran en alerte ? Il décida finalement de laisser parler son instinct : Roran semblait vraiment mal, et Tallagh choisit de lui offrir des paroles réconfortantes, même si ce n,’était pas trop son habitude. Il ne l’aimait pas, surtout depuis qu’il avait fait souffrir Louve. C’était plus fort que lui, il ne pouvait s’en empêcher… et pourtant, il le trouvait quand même assez sympa. Même si c’était un tortionnaire, il avait peut-être des circonstances atténuantes et pour l’instant, Tallagh décida de lui laisser le bénéfice du doute. Mais plus question de toucher à louve, car là… Bon, après tout, peut-être allaient-ils s’entendre, si Roran ne touchait plus à sa fiancée.

La pluie se mit doucement à tomber, comme au diapason de l’humeur maussade de Roran, et Tallagh se trouva vite trempé de la tête aux pieds. Rah, il détestait la pluie ! La neige, le soleil, passe encore, mais l’eau. Faisant un gros effort pour oublier à quel point le paysan avait fait souffrir sa fiancée, Melgan finit par s’avancer, alors que Roran enlevait sa main.

Ca va mieux ? je sais que tu dois avoir envie d’être seul, mais elle m’a traîné jusqu’ici.

Annonça-t-il en pointant du doigt la louve, elle aussi trempée jusqu’aux os. Après tout, ce n’était pas un mensonge, non ? Melgan regarda Roran dans les yeux, éprouvant, à son corps défendant, un peu de compassion pour le jeune homme. Qu’y avait-il pour qu’il est l’air à ce point méfiant, et…torturé ? Anéanti ? Ce n’était pas la peur, ça devait être chose. Autre chose que le fait de savoir que l’empire recherche votre tête, et Tallagh aurait donné cher pour savoir pourquoi. Mais pour l’instant, il décida de la jouer finement.

J’ai peut-être été trop vite quand je t’ai demandé de t’accompagner. Si tu veux, on part chacun de notre côté.

La proposition était risquée. Si Roran disait non, adieu l’idée de le suive. Tallagh pourrait toujours l’espionner, mais Roran semblait trop intelligent pour cela. Croisant mentalement les doigts pour que le paysan refuse de le laisser partir, Melgan le regarda droit dans les yeux.

Alors ?

Roran avait rouvert les yeux, et s'était demander une seconde si tout se qu'il vivait n'etait pas qu'une illusion. Ces peurs, ses joies, ses souffrances... Malgrès la pluie qui l'aveugla une demi-seconde, il ne doutait plus. Tous étaient trop gros pour que se ne soit qu'un songe. Tout étaient trop lourd pour continuer à dormir...

C'est pour cela que Roran, les yeux levé sur ses deux compagnons, n'osait plus détaché son regard. Il le avait laissé pas très gentiment, et ils n'avient rien fait de mieux que de le suivre, même si Louve y était apparement pour beaucoup. Pourriez vous comprendre la sensation de chaleur qui vous saisis, alors que vous aviez perdu tous espoir, et tournés les talons, qu'on vous suive même sans savoir ou va le guide, et que lorsqu'il se retourne, il les voit, là, tous derriere lui, le suivant fidèlement...

Cet ce sentiment qui avait pris le coeur du paysan. Ce sentiment qui lui donner envi de rire, et de pleurer. Qui lui donner juste envi de vivre. C'est en vivant qu'il irait au bout, et ces deux lumières devant lui l'éclairait...

D'une lumière bien sombre en réalité. L'une était la pas obligation, et l'autre par interet maquivélique. Mais la legereté de Roran était bine trop opressente pour qu'il ne puisse à peine entrevoir le complot, la tromperie.

L'âme de Roran a se moment, était trop belle pour qu'on ne puisse la gacher avec des impressions et de la prudence. Roran avait été aveuglé par un comme par la pluie.

Doucement, mais avec certitude, il se leva.

C'était de vrai amis qu'il crut s'approcher, et dire c'est paroles un peu maladroites, mais les plus vrai qu'il n'eut dit depuis longtemps:

« Vous etes tous trempés... »

Et là...
Etait une illusion ? Une hallucination ?
Où la bouche de Roran s'était tordu dans un autre sens... Etait ce vraiment lui, qui, avec un visage si triste et si tiré vers le bas, arrivé à offrir un maigre sourire, mais si présent et si vrai...

Si, Roran souriait, pénibement, mais il le faisait, à deux ombres qu'ils croyaient devenues de véritable amis, sans voir qu'il devenu dès à présent aveugle et sourd. Que la vie est cruel. Même s'il aurait aidé son frere si il le lui avait demander, Roran ne s'était pas attendu à se que tous retombe sur lui. La femme de sa vie. Sa liberté. Et maintenant, ses propres amis, ses sentiments. Tout était controlès dans la vie de Roran ? Etait-il ... déjà trop tard ? Et qu'elle avait été sa faute ? De sourire à ceux qu'ils croyait bons, et qu'ils remerciait ?

Eh bien c'est une bonne cause de se battre pour pouvoir sourire. Cette quete seul vallait bien sa vie. Et cela commençait d'abbord par sauver Katrina.

Décidé, et trompé, il se baissa, laissant la pluie venir le foueter le visage, et posa une main sur la tête de Louve. Il avait l'impression qu'elle resterait présente, étrangement. Il toucha son epndentif du bout du doigt.

« Merci, Ambre. »

Il se releva pour écouter Melgan parler. Il ne prit pas garde à son escuse, mais plutot à sa résillation d'invitation.
Le paysan réfléchit, sans le quitter du regard. Bientôt, il fit un pas en avant, plaçant une main sur son épaule, et prit sa respiration avant de dire d'une vois solenelle :

« Merci à toi aussi, Melgan. »

Il l'attira contre lui. Il resta silencieux quelques secondes avant de reprendre, une main sur son dos.

« Je n'ai jamais eu l'intention de te suivre nul part. »

Doucement, il crispa le contact sur Tallagh, tout lui coutait beaucoup, de parler, comme de se taire.

« ...
Mais si tu as quelque temps devant toi, je serais content que tu reste avec moi. »

( Tallagh répond s'il te plait, z'ai pas d'inspi et j'ai pas le temps ce soir ^^' )

[Oki chef je réponds!!]

A la remarque de Roran, Melgan (on va l'appeler Melgan à partir de maintenant, sauf quand notre petit Dragonnier adoré parlera avec sa petite fiancée^^) ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. C'est qu'il était observateur, son nouvel...ami? associé? ou tout simplement celui qui le conduirait à la gloire et à la reconnaissance? Dans la tête du dragonnier, tout était un peu mélangé, aussi décida-t-il d'appeler Roran son associé, pour l'instant. Bref, Roran avait raison : Louve et lui étaient trempés, Louve ressemblant à une espèce de chien tout efflanqué et lui, avec des vetements bon à tordre. Et tout ça pour quoi? Pour montrer à Roran qu'ils étaient là, qu'il pouvaient compter sur eux... du moins, pour Tallagh, tant que cela irait dans le même sens que ses interêts. Mais chut, Roran n'est pas au courant^^

Roran esquissa un maigre sourire, bien loin d'un sourirer joyeux, mais du moins, c'était un sourire. sacré effort aux yeux de Melgan, qui avait passé la nuit dernière à essayer de le dérider. Il avait tenté beaucoup, devenant presque imbuvable, mais rien n'avait déridé Roran, alors que là, alors qu'ils étaient trempés jusqu'aux os, transis de froid, il souriait... décidement, ce garçon était vraiment bizarre.

Quand le paysan posa sa main sur son épaule, Melgan se laissa faire, le regardant avec une pointe de curiosité. Qu'allait-il faire? Le laisser partir, mettre fin à leur complicité naissante? Mais la réponse le surprit. Merci. Merci, mais de quoi? De l'avoir suivi, de ne pas l'avoir laissé seul alors qu'il avait besoin de quelqu'un, ou tout simplement merci de s'être accroché alors que roran avait tout fait pour l'envoyer balader? Melgan ne savait pas, et au fond de lui, il se sentait nerveux... et presque coupable. Roran lui faisait confiance, il le considérait comme un ami, et pourtant, il n'était qu'un traître.

Mais une soudaine pensée lui fit balayer cette culpabilité naissante. Non, le traître, c'était Roran. Et son frère. Ils avaient osé défier l'empire, ils avaient bouleversés le royaume, ils étaient entrés en guerre... et ils avaient gagné. A cette époque guère lointaine, Tallagh n'était pas parti se battre. Il avait un bébé dragon a élever, des choses à apprendre, et pas tout à fait le potentiel pour participer à la guerre. Mais maintenant, les choses étaient différentes. Il se battait pour ce qu'il croyait bon, et malheuresement pour lui, Roran n'était pas un gentil, seulement un rebelle.

Non, Melgan n'était pas le traître. Ce fut cette pensée qui l'aida à sourire à Roran, cette pensée de faire ce qui était bien pour l'empire, pour son Roi. Ledit Roran qui ajouta qu'il voulait bien de son aide. Le dragonnier lui adressa un franc sourire, les yeux pétillants de malice. il devait jouer cette comédie, même si cela lui en coutaît, même si il avait envie de hurler, car tel était son devoir : abattre les ennemis de l'Empire.

Ignorant la tempête de sentiments qui faisait rage sous son crâne, Melgan répondit à Roran d'une voix calme et sereine, ses yeux bruns pleins de gaieté. Pourtant, pendant cet instant de questionnement, il avait évité de regarder Louve. Louve... et elle, dans l'histoire? Elle n'était pas une traître, non. Elle se battait seulement pour des idéaux différents. Opposés, certes, mais...

Je pense que rien ne me retient, ni ici, ni nul part. J'ai décidé d'explorer le monde, et je ne serais que plus heureux que de le faire auprès d'un ami. Roran, mon amitié, mes talents et mes moyens sont à ta disposition... camarade.

Le ton était aussi solennel que celui de Roran, aucun doute. Melgan leva la tête, fixant Roran dans les yeux. Le sort en été jeté : ils seraient camarades de chemin, camarade d'aventures, que celle-ci les conduisent n'importe où.

Sa main se posa distraitement sur Louve, le faisant revenir à la réalité. Et bien... les ennuis ne fesaient que commencer. Quels étaient les motivations de Louve. lui, il était ici dans un but précis : traquer Eragon, et il était persuadé que Roran le mènerait à son frère. Mais Louve? Pourquoi était-elle ici?
Laissant son regard errer sur les vetements de Roran, puis les siens, il posa enfin ses yeux sur la louve noire qui paraissait quelque peu misérable, ainsi trempée. Ne pouvant s'empêcher de rire, Melgan demanda à Roran.

Même si j'ai hâte de partir, que dirait-tu de trouver un endroit pour nous sécher, et commencer à faire quelques provisions? J'adore la pluie, mais surtout quand je la regarde à travers la vitre, avec un bon toit sur la tête et une cheminée pour récha&uffer mes membres. Qu'en penses-tu, toi?

Demanda-t-il à la louve, que Roran avait appelé Ambre. Ambre, soit. Ce n'était pas un nom affreux. Caressant les oreilles de sa fiancée, même s'il avait remarqué qu'elle n'appréciait pas particulièrement, il ne put s'empêcher de repenser à l'ironie de la situation. Elle, lui. adversaires mais pourtant bientôt marié. Et Roran, qui ne savait rien de tout ça, et qui, en honnete garçon, les accueillait avec joie. Une pointe de remords et de honte fit jour dans l'esprit de Melgan, qu'il rejetta avec agacement. même s'il appréciait Roran, il ne devait pas oublié qu'il n'était qu'un pion, un pion de l'armée ennemi, en plus. Il ne serait jamais son ami, il ne devait pas l'être, ça vaudrait mieux pour tout les deux.

Oui, Melgan avait un peu de mal à accepter cette idée. Il n'était pas un monstre de méchanceté, il avait seulement été élevé du mauvais côté, au mauvais moment. Et il ne pensait même pas être du mauvais côté.
Roran se montrait assez attachant, et au fond de lui, Melgan se sentait mal d'avoir à lui mentir, à le mener en bateau. Mais il n'avait pas le choix : Roran était un traître, et il ne devait pas penser à lui autrement. Point. Il se montrerait sympa, amical, et défendrait même la vie du paysan s'il le fallait, dans un seul but : préserver la sienne, préserver son but, et enfin, atteindre son objectif. Et surtout, surtout, il ne fallait pas se détourner de ça.

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