2eme round ! (tallagh en faite^^)

Roran laissa négligement quelques pièces sur le comptoir. Il ne marmona pas un remerciment à l'aubergiste qui le gratifia d'un sourire hyprocryte. Ce détail n'échappa à Roran, et pour la peine, il s'assit devant lui, et attendit gentiment qu'il daigne se donner la peine de lui demander se que le garçon voulait. Il avait tous son temps.

3 jours pour etre exact.Il allait se reposer, dormir dans un lit – dans un lit ! -. Il en avait besoin. Mais pourquoi trois jours ?
Il avait des choses à faire. Se trouver des alliés étaient primordiale. Et quoi de mieux que cet charmante auberge qui ne sent pas trop les pieds ? Roran avait eu la chance d'obtenir directement une chambre. Sinon, il aurait du revenir ici tout les jours, imitant ces alcolos dignes de vrais nains.

*nains de jardin oué !*
Se mit-il a irroniser.

Il n'aimait pas ces gens. Il en avait rien à faire. Et personne ici ne lui donner envi de l'accompagner dans sa quete. Il n'avait pas confiance.
Il passa sa main dans son capuchon qui le masquait à moitié. Ce geste eut probablement la conséquence de rameuté l'aubergiste, qui lui prit sa commande.

« un biere. »

Il devait tenir un peu ici, le temps d'intercepter quelques informations essentielles... Pourtant, il en avait pas le courage, se disant qu'un bon petit lit l'attendait, et que se n'était qu'une perte de temps...
Ne pas se reposer est égale à prendre son temps.
Voilà ou en était Roran.
Il était fatigué, exténué. Mais pourtant, il avait encore de la force. Et cela le rendait malade.

Lorsque sa boisson arriva, il vitn la mettre devant son nez, se regardant miroiter à l'intérieur.
Il souffla dessus, comme s'il s'agissait des boissons chaudes d'avant...Il fronça les sourcils. Avant quoi ? Avant quoi hein ? Avant qu'il soit dans ce pétrin ! Sa main vint se loger contre sa tête. Son front était chaud. Ah ? Bon, ben raison de plus d'aller se coucher.
Alors il ne trouverais personne aujourd'hui...

Cette pensée eut le don de l'asticoter, jusqu'à se qu'il but sa bierre d'un trait.
Mais il le regretta bien assez tôt. Il n'avait pas monté une marche de l'escalier menant au chambre que un mal de tête horrible le prit. Posant sa paume contre le mur, il pria pour que le quartier ne soit aps mal famé. Mais à priori, tout aller bien. Il avait fouiné pendant une demi journée avant de se décider à rentré dans cette taverne.

Piourquoi s'entété à prendre toutes ces précautions, il était au surda non ?
Il aavit fait expres de venir au surda. Expres pour pouvoir récolter des informations, et ci possibles, ces associés tant désirés. Il n'avait pas oublié comment Zéphira l'avait sauver. Il ne voulait pas lui etre redevable, mais il fallait bien dire qu'elle lui avait éviter bien des tourments !

Arrivé péniblement en haut des marches, il plissa les yeux, essayant de contrôler ses yeux qui voyaient flous.

*C'est celle là.. *
Dit-il apres avoir fait le meme manège vers plusieurs portes.

Il l'ouvrit grand et rentra. Il n'avait pas de bagage, et n'avait qu'à se laisser tomber sur le lit. Demain, il se lèverai au aurore. Le Surda était l'endroit le plus sûr de la carte, en ces temps ci. Tout irait bien. C'est ici qu'il avait le moins de chance de tomber dans les mains de l'armée du roi Dagobert, où bien de traitre...

Des traitres... S'il découvrait un seul d'entre parmis la troupe qu'il avait l'intention de fondé... !
Il se laissa tomber sur une chaise en bois. La porte grande ouverte étiré son ombre sur le parquet. C'est à cause d'eux qu'il hésitait encore... Il préféré etre seul pour retraversé le pays et LA sauver, plutôt que mal accompagner... Tout reposerait sur sa capacité à les dénicher.

Il se leva, dans l'intention d'aller se coucher, enfin, mais ses doigts se serrèrent sur son marteau, qu'il avait pendant ce temps délicatelement et discretement enlever de son ceinturon...

Aberon…la capitale du Surda. Le seul endroit au monde où, si on apprenait qui il était, rien ni personne ne pourrait venir à son secours, pas même Talenka. Le Dragon avait insisté, supplié, menacé, en vain. Tallagh avait été choisi pour une mission d’importance, et il ne laisserait personne le détourner de cette chance. Sans compter qu’il avait une autre idée en tête : depuis sa petite aventure avec Louve, il lui fallait bien amadouer ses supérieurs pour que personne ne se doute de quelques chose. Et puis, sans mentir : Tallagh adorait ces missions d’espionnage. Peut-être autant que celles qu’il effectuait avec Tal’.

Le Dragon vert avait finalement du se résoudra à voir partir son dragonnier, mais il avait insisté pour qu’ils gardent un lien mental quasi-constant. Le jeune homme avec accepté, et il était parti pour le Surda. Son identité avait été longuement élaborée : fils unique d’un riche marchand de fourrure, récemment anobli, Melgan était un aventurier qui cherchait à découvrir le monde. Il n’était pas particulièrement anti-Galbatorix, mais il avait beaucoup de sympathie pour les Vardens et leurs actions. C’était d’ailleurs la raison de sa venue au Surda, cette soif d’aventure : il cherchait à mieux connaître l’Alagaësia et, éventuellement, se faire des amis.

Tallagh chevauchait depuis l’aube quand il entra enfin dans la capitale, juste avant que les portes ne soient fermées pour la nuit. Fourbu, épuisé, il demanda son chemin et se rendit à l’auberge qu’on lui avait indiquée, mais elle était complète. Le Dragonnier, masqué par une longue cape de voyage, la paume dissimulée par des mitaines en cuir, fit avancer son cheval dans les ruelles désertes de la Cité, maudissant son manque de chance : il n’allait pas dormir dans la rue comme un va-nu-pied ! Finalement, le jeune homme trouva son bonheur : une taverne bien chauffée, accueillante, et qui possédait quelques chambres de libre... du moins, il l'espérait! Il laissa son cheval à un valet d’écurie avant d’entrer, soupirant d’aise quand la chaleur du feu qui pétillait dans la cheminée enveloppa ses membres fourbus. Il se laissa tomber sur une chaise et, appuyé au comptoir, fit un signe à l’aubergiste.

Il vous reste des chambres, mon brave ?
P’t’être bien. T’as de quoi payer, petit ?

Tallagh ne répondit pas, laisser tomber quelques pièces. Aussitôt, l’attitude méprisante du tavernier changea du tout au tout.

Bien sûr, monseigneur. Il reste la chambre 18, elle est petite mais très confortable. C’est à l’étage, le numéro est dessus, pouvez pas vous tromper !

Tallagh le remercia d’un signe de la main, commandant un peu d’hydromel pour se réchauffer après cette longue équipée. Décidément, ce n’était pas ses voyages qui le réconcilieraient avec les chevaux ! Non loin de lui, un jeune homme plongeait le nez dans sa bière. Tallagh le regarda avec intérêt tout en sirotant sa propre boisson : il avait l’air un peu perdu, désemparé. Il se leva après avoir bu sa boisson d’un trait, se dirigeant d’un pas plus que titubant vers les escaliers. Tallagh retint un sourire : il en connaissait un qui aurait une sacrée gueule de bois le lendemain matin…

Peu de temps après, le dragonnier se leva à son tour : il avait mal aux jambes, il avait envie de repos avant de commencer à fouiner. Laissant quelques piécettes sur la table, il prit le même chemin que l’inconnu, peu de temps avant lui, serrant la clé de sa chambre dans sa main. Chambre 18, hein ? Il longea le couloir, observant les numéros à la lueur des lanternes. 5, 6… ouais, ben il avait encore du chemin. Il en était à 17 quand soudain, il remarqua une porte ouverte. Mouais. C’était comme de dire à un enfant de ne pas prendre de sucreries avant le repas, et de laisser le bocal à proximité : il y a des choses auxquelles ont ne peut pas résister, et une porte grande ouverte était beaucoup trop tentante…

Passant sa tête par la porte, il scruta prudemment les environs, quand son regard tomba sur le jeune homme de tout à l’heure, celui qui ne marchait pas vraiment droit. Il était assis sur une chaise, la mine défaite, puis se leva et prit quelque chose dans son ceinturon… un marteau. ~~Tallagh~~ pardon Melgan trouva la situation tellement comique qu’il ne put s’empêcher d’éclater de rire, au risque d’énerver l’ivrogne. Mais il faut dire que la scène était un peu hallucinante : imaginez un gars debout, au milieu d’une pièce presque vide, complètement soul et tenant à la main un…marteau.

Mais Melgan parvint à contrôler son hilarité et demanda avec sympathie.

Désolé l’ami, mais vous n’aviez pas fermé la porte. Vous n’avez pas l’intention de vous servir de ça, j’espère ? Quand j’essaye de dormir, je n’apprécie pas vraiment qu’on essaye de défoncer le mur d’à côté.

Question d'éducation, sans doute.

(ca me fait trop rire que finalement se soi toi qui réponde ici, alors que je dit bien que toi repose sur moi est ma capacité à TE dénicher^^)

Roran avait entendu des pas dans l'excalier. L'intervalle de temsp qui separé son passage de celui de l'inconnu était bien trop réduit pour que se soit une coincidence...

*voyons, voyons, le pauvre bougre a bien le droit d'aller se coucher lui aussi... *

Il essayait de se rassuré, mais en vain. Son état de tension était bien supérieur à la moyenne, et ici, il se sentait surveillé, comme un oeil omnis présent braqué sur lui. Ou bien c'était l'ombre sur le sol de son soi disant chasseur qui l'énervé ainsi.
Qui était -il pour ne même pas se cacher avant d'attenté à la vie de Roran ? !
Soit cette personne était complétement idiote, soit c'était un grand affront que de sous enendre que l'ancien paysan n'en vallait pas la peine.

Il se retourna vers une grande lenteur, comme si on venait de la mettre au défi. Ces yeux dans la pénombre ressemblait à ceux d'un tueur assassin qui ne crin ni la mort ni la douleur.

*mug ? *

C'était un jeune garçon à l'aspect d'un petit rigolo que se tenait la, avait son air jovial et des phrase qui aurait attiré l'amitié de n'importe qui. Il fallait bien l'admettre, Roran avait oublié une possibilité dans ces choix de tout à l'heure : soit c'était un simple bon gars qui n'avait pas envi d'etre réveilé en pleine nuit.

Une leur d'incrédulité passa dans son regard, se demandant s'il devait lui brailler de la boucler ou bien lui lancer une bonne vanne à son tour.
Ni l'un ni l'autre. Roran n'était pas d'humeur à jouer la comédie, ni à rire.
Dailleurs, celui contenu du garçon ne lui plut pas du tout.

« Premirement, je ne suis pas ton ami. »

Sa voix tiré vers le bas en aurait décoiffé plus d'un.
Bien souvent, les paysan et autre ce donne ce surnom. En c'est temps troublé, ce garçon avec ces mitaines ne devrait jamais dire ce mot à personne, on est plus sûr de rien.
Mais grâce à cela il avait perdu sa tension extreme. La tete de ce garçon lui rapellait qu'il y avait du bon en ce monde ( je me hais d'écrire ca^^), et que ce n'était pas la peine d'en faire porter le chapeau à tous.

« Deuxiemement je n'ai nullement l'intention de repayer la closion, je ne suis pas un gosse de riche, moi ».

Cette fois ci, sa voix était plus digne, et même semblait presque allait chercher ce garçon, repensant aux bruits des pieces sur le comptoir.

« Troisirement, je crois que mon éducation n'a rien à envier de la tienne »

Pendant son discours il s'était peu à peu rapprocher deu seuil de la chambre qu'il avait louée. Le faite que ce bonhomme est dit 'ça' en parlant du marteau qui avait vallu son surmon, et qui lui avait sauver plus d'une fois la vie, avait mis son propriétaire en colère. Dailleurs, il n'avait pas renvoyé le vouvoimenet du garçon. Mais pour etre plus explicite...

PAF !

Il venait de lui ferme la porte au nez.

*et voilà pour la porte ! *

Il n'aimait pas etre considéré comme un irresponsable, surtout pas par un sale gamin.
Un sale gamin, un sale gamin... Il ne devait pas etre bien plus jeune que lui même...
Il se laissa tomber sur son lit et passa ces bras derriere sa tete. Il n'arriverait à dormir seulement lorsqu'il serait calmé. Mais de nombreuses questions vinrent se bousculer dans sa tete, oubliant la malencontreuses rencontre.
Jusqu'ou pouvait aller l'empire ?... le surda n'ets peut etre pas le plus sur, en fin de compte... Ne dit-on pas que plus on est proche du danger, plus est en sécurité ? Fallait-il en déduire qu'éloigné, comme ici, était d'autant plus dangereux et risqué ?....

Limage du garçon sympathique revint à son esprit.
Il grogna et chasse l'image de son esprit. Il s'en fichait de celui là. Qu'on lui foute la paix, il avait envi de dormir... De dormir...

[Grosse erreur, Roran. Tallagh est têtu, ce n’est pas Louve qui dira le contraire Xd. Et lui fermer la porte au nez est le moyen le plus simple de le faire s’accrocher. T’es foutu, je te lâche plus lol]

Oui, Melgan était un petit rigolo, qui aimait bien la bonne chère, les blagues, les femmes (^^) et qui, étrangement, ne supportait pas qu’on le rejette. Et Roran lui avait parlé avec froideur, avant de tout simplement lui claquer la porte au nez ! Tallagh n’avait guère apprécié le « gosse de riche ». Non mais oh, ce n’était pas de sa faute si ses parents avaient des titres de noblesses, et ce n’était sûrement pas un pauvre paysan qui allait lui cherchait des noises là-dessus !

Le Dragonnier s’apprêtait à lui faire rentrer ses paroles dans la gorge à coups de poignard, quand il interrompit son geste, inspirant profondément. Ce n’était pas une bonne idée : il avait un rôle à jouer ici, et ce n’était pas ce type qui allait flinguer sa mission ! S’efforçant de reprendre un air aimable, il réfléchit à ce qu’il pourrait faire : rentrer droit dans sa propre chambre semblait être une bonne idée, mais… c’était sans compter sur l’arrogance du jeune dragonnier. Arrogance qui faisait profil bas en compagnie de sa fiancée, mais qui n’avait pas pour autant disparue.

Il avait repris son sang-froid à présent, et réfléchit un instant : ce paysan l’avait traité de gosse de riche, et semblait être bien décidé à défendre ce qu’il était. Ce genre d’attitude avait tout pour plaire à Tallagh : lui aussi défendait les valeurs auxquelles il croyait, envers et contre tous. Et de toute façon, le Dragonnier n’allait pas se laisser jeter comme ça sans réagir.

Melgan voulut frapper à la porte, et se ravisa au dernier moment : sans prévenir, il poussa à nouveau la porte, bien décidé à s’expliquer. Et c’est d’un ton rieur qu’il s’adressa à Roran, qui, entre-temps, s’était laissé tomber sur son lit. Oui, il aurait du fermer la porte à clé…

Tu sais, pour ta dernière phrase sur l’éducation… ben… je ne voulais pas me coucher sans t’avoir dit que chez moi, on ne claque pas la porte au nez des gens. C’est assez malpoli, tu sais.

Le Dragonnier éclata de rire, et ouvrit la porte bien grand. Le garçon, pas beaucoup plus âgé que lui sans doute, était vraiment de mauvais poil, et vu sa démarche hésitante, il était passablement imbibé. Mais Melgan n’avait jamais su résister à une petite pique, et la perche était trop grosse pour qu’il puisse y résister, quitte à se prendre un poing dans la figure.

Lui aussi étais passé au tutoiement : il avait beau être noble, il ne méprisait pas pour autant les paysans… enfin, il ne les méprisait pas tous. Et le Dragonnier admirait presque ce jeune homme, si décidé à lui tenir front malgré l’apparent écart de richesse, d’éducation et de rang entre eux. D’habitude, les petites gens s’écrasaient : c’était peut-être la raison pour laquelle Tallagh les détestait tant. Et il était dévoré de curiosité : qu’est-ce qu’un homme comme lui venait faire ici, au Surda ? S’engager parmi les Vardens ? Ils avaient assez de gens inexpérimentés comme ça, mais bon, ils n’étaient pas très regardants sur la qualité du recrutement, Tallagh l’avait déjà remarqué.

(Il a le mérite de l'énerver ^^)

Roran gardaient ces sourcils fronçées. Ces paupières n'avaient pas voulues se fermer, et pour son maheureur, voyait un faisseau de lumière apparaître sur le parquet, sans oublier l'ombre du garçon. Roran résista longuement à l'envis de balancer son marteau à la figure. L'image sympathique de ce dernier s'éffaça instantanément de son esprit pour faire place à un espèce de démon qui tenait à l'empepechait de dormir et pire, se bidonnait devant lui, de ce syeux flamboyant et ces deux cornes sur son crâne...

La situation présente n'était pas beaucoup plus différente. Ce petit nobinard était en train de lui rire au nez ! Il n'y a pas de doute : il cherchait les noises !

Les pupilles fixé sur le plafond de la chambre, Roran ne cillait pas, semblant se contruire une barricade miroitante au tour de lui, afin que ce jeune pêcheur se prennent ses propres coups.
Cependant, il écouta les paroles de ce dernier, cherchant à y déceler un réel sentiment.
Oui, il cherche un sentiment vrai. La sympathie et la gentiesse n'était, en ces temps troublés, que des hallucinations, des élements éphémères qui avaient vite fait de se carapater la queue entre les jambes.

Et si ce garçon ne le fesait pas bientôt à son tour, il allait finir par fâcher Roran tout rouge !
Il venait pas de se traversé la carte pour ne pas arriver à se débarrasser de ce petit éffonté !

*chez moi, on ne claque pas la porte au nez *
répétat-il pour lui même en prenant un ton des plus sarcastique et moqueur.

*c'est malpoli, gnagnagna *

Se rendant comte que son comportement était puéril, il coupa net sa respiration. Mais... Il était en train de tomber dans le pièege délibérement tendu par le garçon !
Il se mit à gromeller dans mots inaubibles – forte heureusement car ils auraient ecorchés les oreilles à plus un - . Sans lui adresser le moindre regard, il saisit la couverture qu'il tira vers lui en se tournant de l'autre côté, histoire de ne plus être dérangé, et aussi histoire de lui montrer que Roran n'avait rien à faire de lui, et qu'il désirait dormir en paix.

Cependant, la tête tournée vers le mur, ces yeux luisaient dans la pénombre. Ils étaient pas des plus doux, et fusillaient un point invisible.
Es que, Roran aurait, lui, avant que tout cela se passe, aller faire la causette à un bougre mal rasé ?
Sa respiration se calma, il réfléchissait. L'aurait-il fait ? Pourquoi n'arrivait-il pas à répondre ? Ou alors, il tenait à se cacher la vériter... Trop blessante...

Parce que si la réponse était oui, alors Roran avait beaucoup changé. Et cela lui fesait mal. Mais se n'est pas tout. Cela voudrait dire que, cet étrange personnage se tenant sur le seuil n'avait, lui, pas changer, pas eu les tourments que Roran connait, pas la culpabilité sur le coeur, pas de dame ocles pendu au dessus de sa tête...
Et cela le rendait affreusement jaloux.

C'est pour cela qu'il préferais croire à une réponse positive, même si cela voulait dire qu'il n'était pas très sociable. Tant pis. On ne peux pas tout avoir. Avoir Katrina et être sociable ? La réponse aussi claire que de l'eau de roche n'a même pas besoin d'être éffleuré, et le garçon couché sur le côté était décidé. Rien ne pourrait lui barrer le chemin.
Plus rien.

Il pinça les lèvres, et après une derniere réflexion, sa voix se fit entendre.

« Referme la porte quadn t'auras fini »

[Désolé par avance que cela soit un peu court, mais je fais vite je dois y aller]

Oui, effectivement, Tallagh cherchait les ennuis. Disons qu’il avait un don très sérieux pour mettre les gens en rogne, et le pire, c’est que cela lui plaisait. Talenka ne supportait pas ce trait de caractère du Dragonnier, mais le dragon vert n’était pas là, alors qui aurait pu empêcher au jeune homme de se fourrer dans le pétrin ? Personne, il était libre comme l’air !

Roran répéta ses paroles d’un ton moqueur, et Melgan manqua s’étouffer de rire : il dut se raccrocher au chambranle de la porte pour ne pas rouler par terre. Finalement, les yeux pleins de larmes, il réussit à articuler quelques mots, qu’il adressa à la couverture dans lequel le paysan venait de s’enrouler.

Désolé, mais t’es vraiment tordant. T’es toujours aussi rigolo, où seulement quand tu bois ?

Demanda le Dragonnier, sincèrement intéressé. Il n’avait pas rencontré beaucoup de gens ayant le sens de l’humour jusqu’ici, et cela le poussait souvent à acculer les gens dans leurs retranchements jusqu’à leur arracher un rire… à leurs dépens, le plus souvent. Et Melgan n’allait pas lâcher Roran sous le prétexte ridicule qu’il voulait dormir, ça, non ! Il se glissa donc dans la chambre, s’approchant du lit, prêt à s’esquiver au cas où le jeune homme couché dans le lit se jetterait sur lui. Il était conscient de l’avoir bien énervé, mais plus il prendrait la mouche, plus le jeun serait amusant.

Allez quoi, sors de ton lit. J’ai passé la journée à cheval, et j’ai envie de discuter. Dis, c’est quoi, ça ?

Demanda-t-il en farfouillant dans la chambre, et en retirant un petit objet qui traîner sur le sol. Ca ressemblait à un bracelet de cuivre, et c’était du plus mauvais goût qui soit. Rien n’indiquait qu’il ne soit à Roran, mais cela donnait une autre idée à Melgan. Il continua d’ailleurs à bavarder tout en explorant la chambre, excellent dans son rôle de sale gamin infect. Oui, il était très très fort dans ce jeu là… peut-être parce que c’était sa vraie nature d’être chiant, imbuvable, et de faire sortir les autres de leurs gonds. Beaucoup de gens avaient déjà testé la méthode…

C’est alors que Roran reprit la parole, arrachant un sourire au Dragonnier qui répliqua avec bonne humeur.

Ca veut dire que je peux rester ? Hé, c’est chouette, j’avais peur de m’ennuyer. Alors, raconter, qu’est-ce que tu fais là, à part dormir roulé dans tes couvertures ?
Tu ne veux pas essayer de sourire, pour une fois ? Si tu veux…

Annonça-t-il solennellement

Je peux faire dire à l’aubergiste d’envoyer quelques unes de ses amies. Je suis sûr qu’elles parviendront à te dérider !
Hé, ça sert à faire quoi, ce machin ?

Demanda-t-il à nouveau, en continuant d’explorer la petite chambre.

(^^ dis pas ca tu me fou le cafard il n'y a pas un seul de tes messaes qui ne soit pas super^^)

C'était beaucoup espérer du garçon que de tournet les talons et d'aller tranquillement se coucher on dirait. Peut etre était-il sous l'emprise de la boisson. Enfin, c'est ce dont Roran se forcait à penser, se disant que frapper sur la tête d'un ivrogne n'a jamais arrangé les choses.

**par contre, si je lui explose le crâne.. **

Pensée assez malsainne de l'homme couché et le visage enfouis sous sa couverture. Dailleurs , heureusement, sinon on aurait pou voir un sourire assez cruel et sadique se dessigner sur ces lèvres.
Non, Roran n'était pas quelqu'un de rigolo quand il buvait. Mais pour qui il se prennait ce sale bonhomme hein ? Il se voyait en train de lui tordre le coup pour le faire taire, mais dans son rève, l'etre qu'il tenait se transphormait en poulet déplumé qui le regardait avec des grand yeux et qui n'en avait jamais fini de parler, et donc chacun des mots se répercutait sur les parois de l'esprit de Roran...

* * Je crois que ca me réussi pas la bière... **

Mais se qui était sûr, c'est qu'une ni était que pour très peu dans le mal de crâne qui vint assallir le beau au bois pas-dormant.

Le repros tant demander par Roran n'était pas prêt d'arriver, apparement. Mais la phrase qui suivit attira grandement l'attention de la tortue à a carapace de couvertures.

** A cheval ? Toute la journée ? **

Interessant. Alors l'insulte de goss de riche était prouver ici, sinon comment s'acheter un cheval. Ou alors, il l'aurait voler. Bof, tant pis, ce n'était pas le probleme de Roran. Avec un minimum d'intelligence, il verrait rapidement que la chambre était dépourvu de quoi que se soit de valeur.
Mais ce 'toute la journée' était en train de le turlipiner. Soit c'était un amoureux des ballades – se qui était peu problable avec un cheval volé – soit il venait, comme Roran, de faire une grande marche avant d'arriver ici...
Une grosse marche, lourde, épuissante et fatiguante... Pourquoi n'était-il pas fatigué, lui, le bougre !

Mais sa réflexion alla plus loin, jusqu'à se demander d'où il venait. Peu de gens s'amuser à se faire poursuivre par les armées du roi pour simplement se balader. Roran, lui, avait une quête à mener à bien. Mais lui, là ? Gigotant dans tous les sens, que pouvait-il faire sur les routes ? ...
Et etre fatigué en plus !

** Pourquoi j'ai pas de cheval **

Autre chose géné un peu Roran. Et cela fit baisser la température du thermomètre qui lui verait de cerveau. Comment ça, avait-il envi de discuter ? ... Souffrait-il de... Solitude ?
Peu ! Pas question de tomber dans son piège. Il avait qu'à rester en bas, et jouer avec les autres saoulés, s'il se sentait seul. Ca irait mieux après. Roran n'était pas sa nounou.

Bien sûr, lorsque la premiere question sur la nature d'un certain objet fusa, vous avez deveniez que Roran, lui, enfonça sa tête dans c'est épaule, sans même tenté de regarder ce dont il s'agissait. Non, il n'était pas imprundent, mais il en avait rien à faire, c'était le dernier de ces soucis de savoir qu'es que c'était que ça. De toute manière, si les yeux du garçon ne pouvait pas le renseigné, Roran n'en saurait pas plus. Car dasn cette pièce, rien ne lui appartenait, à par le marteau caché sous les bras et serré fidelement dans sa poigne de fer.

Trop optimiste de pensée de s'étant pris un vent le jeune homme allait enfin arreter de hurler et enfin partir se coucher. Mais l'ensemble de questions qui arriva encore à lui bruler l'esprit le retient de gromeller. Encore une fo, il analysa les paroles. De toutes façon que faire d'autre ? Ce zigottos semblait bien aimer parler tout seul, alors tant qu'à faire, n'arivant pas à dormir avec ce vacarmes, autant essayait de comrpendre pourquoi il s'amusait à torturer Roran.

Alors comme ça, Môsieur a peur de s'ennuyer. Donc, confirmation, il était seul.

** Bien fait, ce gamin est insuportable **

Il stoppa sa moquerie pour revenir à la réalité. Pas de doute. Ce garçon était un envoyé de l'empire qui essayait de lui soutirer des informations ! Dabbord il le torture et ensuite, il lui pose des questions ! Il voulai lui soutirer de quel endroit il vint !
Il eut un pauvre sourire cette fois. Non seulement il était conscient de devenir parano ( quoi qu'il à pas tord^^) mais en plus, il osait remettre la faute sur un bonhomme qui veut juste parler avec quelqu'un... C'est étrange comme... ils se ressemblait... (<= c'est lui qui pense ça ^^)
Roran aussi était seul... Pire, il n'était que la moitié de lui même...
Il chassa les mauvaise idée de sa tête, mais la mélancolie restait sur son visage. Ce n'était pas tres simpa de comparer les malheur des autres avec les siens...

Dailleurs s'il avait su la vérité, que cet saleté de gamin était toujours accompagné d'un dragon, donc pas seul, et en plus , joué la comédie, qu'es que notre Roran aurait fumé par les oreilles !!

Il ne prit pas gare à se que l'on peut appeler un pique' de la prt du garçon , mais rabassa un peu sa couverture, histoire de respirer cnvenablement.

« c'est la où je me lave les pieds »

Son ton aussi à oui était sonnenelle, et esperait que le garçon avait touché l'objet, juste pour entendre un 'beurkk ! ' avant de comprendre que Roran lui avait menti.
Mais, dans ces couvertures, il ne sourit pas.
Roran... ne souriait pas.

Une nouvelle fois sa voix s'éleva, dénudé d'émotion cette fois ci.

« Es que tu es sincère ? »

Bien sûr, il ne parlait pas des femmes de l'aubergiste. Il voulait juste savoir. Mais s'il ne l'était pas, il risquerait pas de connaître la vérité. Pas fou, Roran le savait. Mais cette question peut déstabiliser un moment. Et même, perturber. Es qu'il était lui même sincère ? ...

[C’est gentil ! Un peu faux mais gentil Xd
Et t'as rien à m'envier : j'adore ce que tu écris!]

Manque de chance pour Roran, ce n’était pas les objets de valeur de la chambre qui intéressaient Melgan. Sinon, ça faisait belle lurette qu’il serait retourné dans sa propre chambre. C’était justement le ton de Roran, le fait qu’il semble se ficher complètement de lui qui intéressait le jeune homme. Un défi…comment pousser à bout le plus vite possible son adversaire du jour, j’ai cité Puissant-Marteau. Apparemment, ledit Roran s’en sortait très bien : il n’en avait rien à fiche de Melgan. Mais le jeune homme sentait qu’il n’allait pas tarder à bouillir et à lui sauter à la gorge, et il n’attendait que ça : ce serait beaucoup plus amusant que de passer son temps à dormir, et de toute façon, il n’avait pas grand-chose à faire avant demain.

Et ce ne fut pas le mutisme de Roran qui allait l’empêcher de s’amuser, aux dépens du sommeil du paysan. Melgan continua à farfouiller la chambre, prenant et reposant avec fracas les moindres objets qui traînaient La remarque de Roran le dégoûta un peu, jusqu’à ce qu’il observe avec attention l’objet et éclate de rire.

Ouais, c’est ça. Elle est bonne, on ne me l’avait jamais faite ! Non sérieux, ça sert à quoi ?

Reprit-il, continuant à papoter à tort et à travers sans la moindre considération pour celui qui le regardait depuis ses couvertures. Pas que Melgan n’aima pas le son de sa voix (quoi qu’il ne la trouvait pas déplaisante), mais il savait que c’était le plus sûr moyen de faire sortir Roran de son lit. Tallagh n’avait jamais eu de frère, même s’il rêvait, petit, d’en avoir un. Cette habitude de grandir tout seul lui était maintenant d’une grande utilité : il pouvait discourir de tout et de rien pendant des heures, sans s’ennuyer une seule seconde ! Bizarrement, c’était les autres qui étaient ennuyés ? On ne voit vraiment pas pourquoi… Xd

Melgan s’approcha de la fenêtre, située juste au-dessus du lit, et tirant en grand sur les rideaux, faisant entrer à flots la lueur des lapes qui brûlaient dans la rue. C’était beaucoup plus commode pour fouiller, que voulez-vous ? Melgan allait repartir jouer son rôle d’enquiquineur de service quand Roran lui posa une question. Interrompant son geste, il regarda le jeune homme, posant ses yeux bruns sur lui. Subitement, il n’était plus aussi fou fou : il semblait plus sérieux, et beaucoup moins puéril.

Sincère ? Tu veux savoir si je te mens, c’est ça ?

Après un moment de réflexion, Melgan répondit. Lui aussi tutoyait Roran, prenant exemple sur le jeune homme.

Nan, je ne suis pas en train de mentir. Je suis désolé de me conduire de façon aussi gamin mais… j’en ai marre de courir les routes tout seul. J’avais envie de parler, de discuter. Un cheval, ça n’a pas beaucoup de conversation.

Ajouta-t-il avec un petit rire désabusé.

Mais ta question est bizarre. Je crois être sincère, mais à vrai dire, je ne me suis jamais posé la question. Peut-être parce que je ne connais pas la réponse. Je pense que personne ne peut être réellement sincère, il y a trop de choses qui entrent en jeu : les émotions, les pensées, la vie. On est humains, non ? Et les humains sont incapables d’être totalement sincères.

Melgan tira une chaise vers lui, s’assit dessus en contemplant Roran de ses yeux graves, qui semblaient presque tourmentés à la lueur des lampes de la rue.

Et Toi ? Qu’est-ce que tu cherches, ici ?

(nononon, même pas d'accord^^)

Roran n'avait évidement pas trouver la supercherie. Celle ou un protégé de l'empire en était à tester son état de nefs pour certainement le démasquer. Ce n'était tout bonnement pas possible dans la tête du pauvre fatigué. Comment aurait-on put le retrouver ? Jamais il ne s'était trahis. Personne n'était au courant de quoi que se soit,e t il avait pris soin de ne jamais laisser de preuve. Conclusion, ni l'empire, ni personne dailleurs, n'était au courant de son expédition prochaine.
Ainsi, il ne craignait rien sur ce plan là. Mais à supposer que quelqu'un se doute de quelque chose, jamais il n'uirait jusqu'à conclure que un paysan irait chercher sa belle à l'autre bout du globe, et à la nage, s'il le fallait.

Cependant, il était sans aucun doute considéré maintenant comme un rebelle. Et cela incluait aussi que sa tête devait etre mise à prix par Galbatorix, ce vieux débris. C'était une des raisons pour laquelle Roran était revenu au Surda. Ici, s'il y avait la moindre personne qui pointerait son doigt sur lui, c'était qu'il était de l'empire. Et il pourrait conclure qu'il n'était, ici non plus, pas en sécurité.

Il eut un rire intérieur, un rire mauvais.

** en sécurité ? Pauvre fou va... **

Il est possible qu'il ne le soit plus jamais en sécurité... Alors autant bannir ce mot de son vocabulaire.
Mais en parralère, il regnait dans l'esprit du garçon un tout autre mot : Prudence.
C'était peut etre lui qui l'avait poussé à regargner ces terres ci. Qui l'obligeait à se balader avec un capuchons alors que la chaleur est écrasante. Il préféré encore avoir l'air louche plutôt qu'un gars en vadrouille parce qu'il a un cousin qui a tout l'empire au fesse.

Eragon...

? Eragon ? Mais pourquoi il pensait à Eragon là ! Il n'était pas là ! Alors au revoir Eragon ! Même absent, tu réussi à hanté l'esprit de ton cousin, bravo !

Roran remonta la couverture sur lui. Eragon n'était pas le seul à occuper ces pensées...
Il retint un soupir, alros que ces muscles se relachèrent doucement. Ca servait à rien de se lamenter... Il la sauverait.

Il reporta son attention sur Er...euh , non sur ce sale enfant pourri gaté qui prenait un malin plaisir à perturber Roran jusqu'à l'assimiler avec son cousin pendant une seconde.
Mais non voyons ! Ces deux là n'avait rien en commun...
Rien en commun...

Il retint un cri de désaprobation mais il été trop tard. Le fouineur avait encore frappé, et la lumière de la rue vitn agresser la maltraité. Il grogna comme un ours et retourna s'emitouffler dans les draps. Cet saleté de garçon le payerait cher !!! ... oui, demain. Non, là, Roran avait surtout envi de dormir ( pour ceux qui ne l'ont pas encore compris^^). Mais pas mauvais bougre, il souleva un plan de couverture pour pouvoir observer l'atitude de Melgan-Tallagh-le-sale-bonhomme-qui-a-trouver-un-nouveau-sport-international-qui-consite-a-embêter-Roran. Il écouta son monologue, sans ciller et sans l'interompre, au dépent de ces yeux qui clignaient sans son accord.

Ces paroles ne portèrent pas bien longtemps Roran à réfléchir. Il n'était pas d'accord. Ainsi, il donna la punition au gamin de ne pas écouter ces 2 dernieres questions. Il murmura presque :

« tu n'as rien compris... »

Oui, il était pas d'accord, et tenait bien à le lui faire remarquer. Mais bien loin de Roran l'idée d'ller lui expliquer pourquoi. Contrairement à Malgan qui lui, lui avait tout de suite exposé quelques arguments, Roran préférait lui rabourer le contraire et le laisser trouver par lui même, prenant le risque qu'il ne change jamais d'avis...

Il leva enfin la couverture, mais resta couché sur le matela miteux, le regardant à travers de gradn yeux. Il ne bougonnait plus et semblait etre prêt à ...

« Tu... »

Il marqua une pose, comme s'il était un peu hésitant vis à vis que se qu'il allait lui demander, mais s'interdit de baisser le regard au quoi que se soit dans le genre. Ainsi, les yeux perdu dans les siens, il fini pas achevé.

« ...peux me rendre un service ? »

Le sens de sa question était plutôt la demande de s'il en était capable, plutôt que s'il pouvait le faire.

Roran n’avait pas tort : c’était un pur hasard que Tallagh soit descendu dans cette auberge, et une autre coïncidence qu’il ait rencontré le jeune paysan. L’Empire n’avait pas la moindre idée de ce que Roran voulait tenter, pas la moindre. Certes, le portrait de Roran était accroché à côté de son frère dans la plupart des casernes, mais Tallagh n’était pas du tout là pour lui. D’ailleurs, vous me direz que c’est assez étrange qu’il ne l’ait pas reconnu, mais il y a une explication : n’oubliez pas que jamais Tallagh ne l’a vu en pleine lumière. Sans compter que le portrait de l’Empire n’était pas extrêmement ressemblant, et que Roran avait changé depuis la fois où on l’avait tiré. Mais dès que le petit paysan avouerait à Tallagh comment il s’appelait, il était inévitable que le jeune homme fasse le rapprochement.

Et là, il faudrait que Tallagh choisisse : livrer Roran où le suivre pour livrer beaucoup plus de monde. Inutile de se demander ce qu’il choisira…

Mais pour l’instant, nous n’en étions pas là. Tallagh –ou Melgan, pour l’occasion- n’avait aucun moyen de savoir quelles sinistres pensées agitaient le jeune homme roulé en boule dans son lit. S’il l’avait su, c’était assez peu probable qu’il soit resté là à jouer les enfants gâtés.

Melgan continua à bavarder à tort et à travers, sans savoir si Roran écoutait : à vrai dire, il s’en fichait un peu. Cela l’amusait de voir ce jeune homme, guère plus âgé que lui, se faire martyriser (n’ayons pas peur des mots) par son petit jeu. Il espérait enfin le faire sortir de ses couettes. Car il n’avait pas menti : il s’ennuyait, et surtout, il avait envie de parler. Oh, bien sûr, il n’allait pas raconter sa vie, non. A la limite, il inventerait celle de Melgan. Mais ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas discuté avec un garçon d’à-peu-près son âge, et ça lui manquait beaucoup. A la caserne, ils étaient tous plus âgés que lui, ou trop occupés pour s’intéresser au besoin d’amitié d’un petit Dragonnier. Quand à ses pérégrinations avec Tal’, elles ne lui laissaient guère le temps de se lier. La seule personne avec qui il pouvait discuter, c’était avec sa fiancée. Louve. Louve qui lui manquait énormément, il devait bien le reconnaître. Qu’est-ce qu’il avait hâte de la retrouver, de l’embrasser, de…

Le Dragonnier sortit subitement de ses pensées : ce n’était pas vraiment le moment de s’apitoyer sur son sort, alors autant oublier pendant quelques secondes à quel point il se sentait seul, et se concentrer sur le jeune paysan.

Le seul signe de vie que donna Roran, se fut de dire qu’il n’était pas d’accord. Melgan attendit ses justifications, en vain. A quoi servait d’exprimer son désaccord si c’était pour ne pas l’expliquer ? D’un haussement d’épaules, Melgan laissa de côté son intervention. Si Roran voulait s’expliquer, libre à lui. Mais Melgan ne changerai pas d’avis d’un claquement de doigt, donc si Roran ne s’expliquait pas, tant pis pour lui !

Finalement, le paysan sembla sortir de son apathie, et balança la couverture, dévisageant le Dragonnier qui se tourna vers lui, attentif. Il voulait… un service ?

Melgan plongea ses yeux dans les siens, reniflant le piège. Qu’est-ce qu’il voulait lui demander, au juste ? De débarrasser le plancher, de le laisser tranquille ? Melgan était sûr qu’il y avait un piège, même s’il ne savait pas exactement lequel. Et qu’il n’avait aucun moyen de le deviner, car il était hors de question de se servir de ses capacités de Dragonnier pour lire en Roran. Non seulement il risquait de s’en apercevoir, mais en plus, Tallagh finirait par avoir tout le Surda aux trousses.

La seule solution, c’était de dire oui, et de laisser Roran lui exposer son problème. Au pire, s’il voulait vraiment qu’il s’en aille… Melgan commençait à en avoir ras-le-bol d’essayer de gagner son attention : il n’avait pas besoin d’un paysan apathique, il pouvait très bien tromper sa solitude autrement ! Autrement comment, il ne savait pas encore : sans doute en continuant à fouiner à droite et à gauche.

Demande toujours, je verrais ce que je peux faire.

La réponse était parfaite : ni oui, ni non, seulement peut-être. Il scruta les yeux du jeune paysan, attendant sa réaction…et sa réponse.

(Je t'aime Roraaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnn !!!!! )

(XDDDDD j'avais envie de lancer ça dans votre topic ^^' dsl)

( trop fort ce Tallagh ^^
moi aussi aimer Arya ! ( nan pas tapper katrina!^^ )

Roran était loin de se douter à quel point il semblait célèbre ! ...ah non, rechercher... le mot fait déjà plus froid dans le dos. Surtout qu'à la base, le garçon n'avait rien demander. Juste la main de sa fiancée. Et il avait fini par l'avoir... Avec toutes les peines du monde... Alors qu'enfin, toute sa vie prenait un sens, qu'il pouvait donner et avoir en retour, il pouvait voir se sourire, le seul qui ne puisse, à lui, le lui rendre... Mais tout cela... N'était plus que souvenir, et vision superflue, rève et utopie...
Pourquoi le sort s'amusait-il à s'acherner sur lui ?
Pourquoi...

Ces doigts se serrèrent sur le manche du marteau qu'il n'avait toujours pas bouger de dessous les bras. Il pensait trouver en son contact un peu de chaleur... mais se n'était qu'un ustensil, qui ne servait qu'à donner la mort, ou donc moins, à sonner pour quelques jours le plus gros de boeufs. Et en sa présence, Roran ne trouvait aucun réconfort. Juste... des souvenirs déchirants.

Le visage serré, son expression devenait de plus en plus grave. En plus, la tête de ce garçon n'avait pas à lui revenir. Peu etre parce que ces pupières étaient trop lourdes et plonger ses yeux dans l'ombre... Et doucement, s'abituer à la lumière. C'est à ce moment précis qu'il compris.
Ce juen garçon n'étair pas n'importe qui. Il avait beaucoup d'esprit. Mais aussi du vécu. C'était claire, et à ne pas négliger. Car dans ces yeux, Roran lisait la méfiance.

Il n'y avait pas de doute pour le garçon encore avachi. Melgan, ou peut etre Tallagh ( je m'embrouille moi aussi !^^) était méfiant, et essayait à force de réfléxion d'analyser, de chercher, et enfin de comprendre... Et en l'occurence, de déjouer. Roran le savait pas, mais il fauit bien l'avouer, Tallagh l'avait bien eu. C'était bien cela que ~~la narratrice~~ le garçon aurait voulu lui demander : de foutre le camp immédiatement. Et tant qu'à faire, de fermer cette satané fenetre et la porte aussi, tant quà faire.

Et enfin, la réponse se fit entendre. Soupson confirmé, ce garçon était extrement méfiant. ET cela ne plaisait pas trop à Roran. Non, il n'aimait en faite pas du tout cela. Il, il était prudent. Mais la méfiance, c'est aussi une intelligente, toujours en éveille, et souvent malsaine. Alors non, Roran n'aimait pas cela. Non seulement il n'apprécier guère tout ce qui se raproche de pres ou de loin du diable, mais en plus – et pour couronner le tout- il était jaloux de cette rapidité d'esprit.

** Bah, ca durea pas. **

Erreur. E il le savait très bien. Melgan avait fait preuve d'un grand dicernement, sans donner la confiance à laquelle voulait aboutir Roran. Il auvait voulu le prendre par les sentiments. Pardonnez lui son erreur. Il ne connait pas assez son concurrant pour tomber dans le mille la premiere fois. La prochaine fois, il essayerait par l'honneur.

** Bah, tant pis **

Ne pas insiter. C'était tout se qu'il y avait de plus intelligent et claire dans sa cervelle.
Cervelle qui devenait de plus en plus embrouiller. Pas la fatigue, les doutes, le sommeil, le manque,... Par beaucoup de chose.
Mais la plus flagrante, était l'aspect que prenait cette conversation.
Même avec son crâne qui semble faire résonner les moindres bruits, il avait su comprendre ceci : Les deux garçons étaient en train de se tester.

Il y avait la dedans beaucoup de chose qui déplaisait à Roran. Devant un adversaire, on se pousse à se dépasser. Ainsi, il était impossible de connaître reellement les limites de l'autre. Donc cela devenait totalement inutile. Mais ce n'était qu'une des raisons, sans comter la comédie qu'ils pouvaient jouer, l'acitivité intellectuel omniprésente, rejetter la présence d'autrui, et replonger dans la solitude...
Un véritable cercle vicieux. Et tout ce dont où il arriverait, ce serait à la haine de l'autre, considéré comme un adversaire.

Et pour faire tout cela, un soir où l'on plus envi que d'une chose -oui dormir^^ encore et toujours – ca fait un peu beaucoup pour quelqu'un qui vient de se boire un tonneau de biere.
Et le pire dans tout cela, c'est qu'à force de se tester dans ces conditions, c'est roran qui perdrait à coup sûr. Parce que du point de vue intellectuel, il avait deviné qu'il ne ferait aps le poid bien longtemps devant ce... ce sale garçon qui avait eut toute les éducations possibles.
Non, décidement, le fossé des classes s'agrandissait encore, malgres la proximité paradoxale des 2 hommes.

Le regard encore fixé dans le sien, Roran, pensait, et Roran savait.
S'il avait ue quelquonques chance, ce n'était aps son heure. Et si ce petit gars le comrpenait pas, et ne lui ne la donnait pas, cette chance, c'est qu'il n'était pas si intelligent que cela.

Ainsi, tirant une novuelle fois sur les couverture, il laissa échapper un :

« bon, très bien. »

A la suite de quoi et alla se lottir dans un coin, lui tournant le dos.
Il se donna la peine de rajouter.

« Bonne nuit »

[T'es excusée Xd.
Oui je sais, je suis doué lol]

Tallagh avait toujours été de nature assez méfiante, même devant la plus jolie jeune femme qu’il avait vu, il avait réussi à se montrer soupçonneux. Mais cela n’avait rien d’étonnant : les temps étaient troublés, et il servait un Roi qui, il faut bien l’avouer n’était pas aimé de tout le monde. Comptez avec cela deux trois missions d’espionnage, et vous comprendrez pourquoi le jeune homme se montrait aussi méfiant. Car il n’avait plus trois ans, et ses illusions s’étaient effondrées depuis bien longtemps : il pensait servir le bien, et malheureusement, le Mal ne s’arrêtait pas à ce détail…

Mais Roran avait peut-être raison : l’honneur, ça marcherait nettement mieux. Tallagh avait été éduqué d’une main de fer, et possédait un sens de l’honneur et des conventions assez développés. Pas autant qu’un Arendais (faut pas abuser tout de même), mais il n’était pas loin. Et on se défait difficilement de son éducation. En tant que jeune noble, Tallagh se devait de respecter beaucoup de choses et il lui était encore difficile de tout envoyer balader : c’était la raison principale pour laquelle il ne pouvait pas livrer Keshia à la torture, d’ailleurs. Mais bon, c’est une autre histoire…

La réaction du jeune paysan lui arracha un discret sourire : il avait deviné juste, Roran voulait l’envoyer bouler. Malheureusement pour lui, Melgan avait su flairer le piège, et le déjouer en douceur. Ce petit paysan ne manquait pas d’intelligence, seulement, sur ce coup là, le Dragonnier avait été plus malin que lui. 15 à rien. N’empêche, Melgan restait sur ses gardes : Roran semblait assez intelligent pour ne pas essayer de le doubler à nouveau, mais sait-on jamais…

Etais-ce un test ? Pour Melgan, oui, sûrement. Il voulait connaître les limites du jeune homme, pas forcément par intérêt, mais par jeu. Un jeu bien cruel, certes, mais un jeu tout de même. Melgan n’avait aucun intérêt personnel à ennuyer Roran, non, au contraire. Si le paysan se déplaçait, il aurait bien aimé l’accompagner : on soupçonne moins deux hommes qu’une seule, sur les roues, et Roran avait un physique assez banal pour qu’on ne remarque pas deux jeunes garçons en vadrouille dans le Surda. L’occasion était idéale pour que Tallagh puisse laisser traîner ses oreilles partout. Malheureusement pour les plans du Dragonnier, le paysan ne semblait pas l’entendre de cette oreille.

Roran tira à nouveau sur ses couvertures, se renfonçant dans son lit, en lançant à Tallagh un salut sonore. Le jeune homme réfléchit rapidement, et haussa les épaules en poussant un soupir pas très discret.
Très bien. Bonne nuit alors, fainéant.

Il se leva, remit la chaise en place et s’éloigna d’un pas lourd vers la chambre, un peu déçu de l’allure que prenaient les choses. Mais il n’était pas un monstre, et sa cible du jour semblait avoir vraiment besoin de repos. Mais avant de sortir –oui, il n’avait pas fermé le rideau, par pur vengeance Xd-, il passa la tête par la porte.

Si ça t’intéresse, je reprends la route demain matin,à la première heure.

Tallagh ferma la porte, laissant le petit paysan à son sommeil. Il avait ferré le poisson, restait à voir s’il allait mordre à l’hameçon : Melgan ne pouvait pas faire grand chose, à part attendre de voir si Roran se décidait à l’accompagner. Lui, il préférait faire la route à deux, et pourquoi n’en serait-il pas ainsi de l’autre jeune homme ?

Refrénant un bâillement, Melgan se laissa tomber sur son lit, les bras sous la tête, en contemplant le plafond. Il n’était assez fatigué, plus qu’il ne voulait se l’avouer. Les yeux perdus sur les poutres qui ornaient sa chambre, il sourit en pensant à sa fiancée, se demandant ce qu’elle faisait, sans lui. Est-ce qu’elle aussi, elle pensait à lui ? Sûrement…

C’est d’ailleurs sur cette pensée rassurante que le jeune tortionnaire s’endormit.

Tallagh a écrit:: Tallagh avait toujours été de nature assez méfiante, même devant la plus jolie jeune femme qu’il avait vu, il avait réussi à se montrer soupçonneux.

Mais Roran avait peut-être raison : l’honneur, ça marcherait nettement mieux. Tallagh avait été éduqué d’une main de fer, et possédait un sens de l’honneur et des conventions assez développés. Pas autant qu’un Arendais (faut pas abuser tout de même), mais il n’était pas loin.

Refrénant un bâillement, Melgan se laissa tomber sur son lit, les bras sous la tête, en contemplant le plafond. Il n’était assez fatigué, plus qu’il ne voulait se l’avouer. Les yeux perdus sur les poutres qui ornaient sa chambre, il sourit en pensant à sa fiancée, se demandant ce qu’elle faisait, sans lui. Est-ce qu’elle aussi, elle pensait à lui ? Sûrement…

Je me sent visée dans les passages en gras ... xD

(et moi je me sens visé, mais par des terme nettement moins mélioratif, comme par exemple : « une seul » « un physique assez banal » »petit paysan » et bien d'autre !^^)

Ce n'était même pas drôle. En voyant l'ombre du garçon s'effacer par la porte, et pour ensuite le laisser seul dans sa chambre noir, Roran crut comrpendre le besoin de parler qu'avai eut le garçon. La vérité, c'est que le GRAND paysan l'avait compris depuis le début, même s'il l'avait noté sous forme d'un test qui ne lui plaisait guère. Mais à présent... Il se trouve que l'envi l'effleura lui aussi. L'envi de raconter n'importe quoi, à n'importe qui.(à noté que je m'insulte tout seul de n'importe qui^^). L'envi, juste... d'être avec quelqu'un...

« peuh! »

Voilà se que diRoran en changeant de position d'un seul geste. Cela resente à peu près ce dont à quoi il pensait, c'est à dire :

** Voilà un parfait imbécile **

Non seulement, il lui avait bien chaufer les nerfs. Heureusement qu'il s'était bien battu. Mai en plus il n'avait pas fermer le rideau ! Il avait fait expres ce...ce.. ce .... !
bientôt viendrait l'heure de sa revanche ! Mouhaha..

Son rire fut couper par un BOUM dans la chambre d'à côté. Et le garçon à la superbe musculature (<= je parle de roran^^) ne douta pas une seul seconde sur la nature du bruit. En espérant qu'il ne gigotte pas trop dans son sommeil, car les parois sont étroites, pour le malheureux de certains...

Mais ni le bruit, ni la lumière empecherait Roran de dormir. Ce était déjà à moitié à assoupit, lorsqu'une pensée vient troubler, encore une fois son sommeil martyrisé, et il ne put réprimer un bougonnement très mécontent et synificatif de sa mauvaise humeur.

Le comportement du garçon lui revint encore en mémoire. Ces dernieres paroles pour etre plus exactes. Comment ce garçon si brillant avait-il fait pour lui dire quelque chose d'aussi stupide !
Premierement, il est même pas fénéant dabbord !
Ca, c'est claire. Sinon, jamais Roran ne serait la aujoud'hui. Et même son existence serait à confimer.

Mais se n'était pas ca qui le genait. Oh non ! Et dommage dailleurs.
C'était la phrase suivante. Ce garçon lui avait proposé de l'accompagner ? !

** Alors là pauvre garçon, laissa moi rire ! - bien qu'il n'e avait pas la moindre envi.- C'est pas demain la veille que JE ferais route avec UN sale gosse qui monte A cheval et qui M'enpeche de dormir ! **

S'en sans rendre compte, il fronçait les sourcils. Depuis maintenant plusieurs mois, le voir sans ce froncement était un miracle. Il restait pertuber jusqu'à dans son sommeil, que même un bon matelas n'avait pas totalement à l'emporter.
Tallagh, en lui proposant de l'accompagner, ne pouvait se heurter qu'à une répone négative. Et s'i était aussi intelligent que cela, il devait s'en douter. Et c'est cela qui tracasser au plus haut point Roran. Il ne voulait aps croire que c'était un piege. Ce Melgan lui apellait trop Eragon pour cela.
Mais.... croyait-il que Roran le prendrait sous son aile ? Ou du moins avec lui ?
Alors là, c'était donfirmer !

Ce Melgan était véritabelment...

Un géni !

Il arrivait non seulement apres son départ à encore faire rumier Roran, mais en plus, il arrivait contre son gré à envisagé de l'avoir à ces côtés pour sa quête !
Le seul réconfort que trouva le paysan fut que melgan devait partir le lendement matin, avec un peu de chance, il ne le reverrait jamais. Mais ne l'imaginant pas aussi superficiel, il reviendrai certaienment à l'assaut. Et pourtant. Si il fesait ca, cela voudrait dire qu'il cacher quelque chose. Car roran ne l'oublions pas, n'était que 'quelqu'un ' choisit parmi tant d'autre pour parler parler de tout et de rien. Surtout de rien, cette fois ci.

** Tres bien jeuen homme, tu gagne la bataille mais pas la guerre... **

Il eut un mègre sourire atroce.

** J'attendrais que tu tombes dans ton propre piege.. J'attendrais... »

C'était une des qualités de Roran. Il savait attendre. Et cela compensait son état de tension dans lequel il se retrouvait toujours emparqueté.

** attends moi... **

Cette pensée par contre, n'était absoluemnt pas destiné au dragonnier d'à côté, vous l'aurez devinez je pense. Sur ce, il s'endormit.

Louve a écrit:

Tallagh a écrit:: Tallagh avait toujours été de nature assez méfiante, même devant la plus jolie jeune femme qu’il avait vu, il avait réussi à se montrer soupçonneux.

Je me sent visée dans les passages en gras ... xD

T'est pas sure que c'est de Elhemina qu'il parle?
Enfin, Arya, pas touche à Roran ou je fais une dépression...

[Elhemina, tu sais que tu joues avec ta vie? Et la mienne, en passant d
Arf, excuse moi Roran. Je ne voulais pas te vexer!]

Grand, grand… même si Roran avait deux ou trois ans de plus que Tallagh, les deux jeunes gens devaient faire approximativement la même taille. Et même si Roran comparait le jeune dragonnier avec son petit frère (adoptif) Eragon, il faut avouer que lui et Tallagh se ressemblait par certains points : ils avaient tous les deux un gros problème sur les bras, problème qui leur imposait de se cacher aux yeux des autres, de se tenir sans cesse sur leurs gardes. Tallagh n’avait pas fait sécession avec l’empire, mais à la moindre incartade, on découvrirait ce qu’il en était et ça, il voulait à tout prix l’éviter. C’est peut-être leur ressemblance qui l’avait poussé à essayer de discuter avec le jeune paysan : Tallagh avait besoin de compagnie, même s’il s’agissait d’un compagnon à qui il aurait menti.

Enfin, pour l’instant, le jeune dragonnier ne pensait pas à ça : il ne pensait pas à grand-chose, à vrai dire : il dormait. Enfin, il essayait : les lits n’étaient pas aussi confortables qu’à la caserne, ils étaient étroits, puants et… BOUM. Tallagh n’était pas tombé, contrairement à ce que certaines mauvaises langues pourraient croire. En se retournant, il s’était, assez violemment à vrai dire, cogné le coude dans le mur. Du coup, cela le réveilla tout à fait. Marmonnant quelques insultes bien senties qu’apparemment, le mur n’entendit même pas, il se mit assis, se frottant le coude avec ostentation. Vu le vacarme qu’il avait fait, les murs ne devaient pas être très épais… bien fait pour l’autre garçon d’à côté.

Melgan se laissa retomber sur le lit, replongeant dans le sommeil. Un sommeil assez agité, mais qui aurait pu dormir tranquillement, étant donné sa situation plutôt compliquée ? Sans oublier qu’il était plus ou moins en terre ennemie : si son secret était éventé, il serait sûrement pendu, sans procès et sans la moindre chance de se défendre. Mais bon, il dormait, et c’était déjà ça de pris.

Il n’avait pas été totalement innocent en proposant au jeune paysan de l’accompagner : d’une part, cela servait ses intérêts, parce que voyager à deux seraient certainement moins suspect que tout seul. D’autre part, il aurait eu de la compagnie. S’il avait été avec Tal’, le problème aurait été différent : malgré ses piques, le dragon était un compagnon intéressant, toujours prêt à entamer une conversation, à relever un défi ou à participer à un jeu. Bref, en compagnie du dragon, les chevauchées n’étaient pas ennuyeuses. Mais là…

Sunny était un bon compagnon : il était sage, obéissant à la moindre pression des rênes, calme et assez difficile à paniquer. Mais il n’empêche, c’était un cheval. Et Tallagh ne trouvait pas les cheveux particulièrement intéressants. Oui, il avait déjà essayer de communiquer avec lui, et ça c’était révélé désastreux : l’esprit du cheval n’était qu’un amas de choses sans queue ni tête, partagé entre deux idées principales : manger et…manger. Rien d’intéressant pour un jeune homme qui s’était ennuyé tout au long du chemin.

Voilà pourquoi il n’avait pas envie de continuer son voyage seul : il avait besoin de communiquer, de rigoler, bref, d’être lui-même, et sans un compagnon de route, c’était impossible. Car il ne comptait pas rester à Aberon : il était trop exposé dans la capitale. Mais de toute façon, que Roran dise oui ou non, le dragonnier reprendrait sa route. Il serait même prêt à fournir un cheval à son compagnon de voyage !

L’aube venait tout juste de se lever, le soleil ne pointait pas encore le bout de son nez que Melgan se leva d’un bond. Il dégringola les marches de l’auberge, fila prendre son petit déjeuner, en se renseignant au passage : Roran n’était pas encore descendu. Chouette ! Le Dragonnier remonta dans sa chambre, refit son paquetage et vérifia rapidement son équipement : quelques dagues, une courte épée (pas la sienne, à son grand désespoir : elle était beaucoup trop voyante), quelques pièces de cuir pour la sellerie… Rien n’avait l’air en mauvais état. Alors, inspiré par une idée que certains trouveront cruelle, il sortit de sa chambre et vint tambouriner à celle de Roran.

Si le jeune paysan voulait partir avec lui, tant mieux. S’il refusait, Melgan aurait au moins eu la satisfaction de le tirer du lit ! Ce qui ne manquerait pas d’arriver, car, n’obtenant aucune réponse, Melgan tambourina à s’en casser le poignet.

Eh oh, debout la dedans ! Le soleil va se lever !

Oui, c’était pas très gentil, mais Melgan était en pleine forme, il ne lui fallait pas beaucoup de sommeil pour récupérer, et il avait envie de rigoler un peu avant de partir, au cas où Roran le laisserait parcourir les routes tout seul !

[arff, j'rigoleuuuu !^^

j'ai une question, es que on continu, ou bien on dit que je suis plus là parce que je suis parti , voir le sujet avec louve ?]

( on va en arriver a la conclusion que la louve est repartie avec toi toujours sous sa forme de louve évidement )

( tu va revenir avec moi à l'auberge ? c'est ca ? )

( si ca dérange pas Tall' que je m'incruste dans ce sujet, oui ^^ )
( La louve te suivra de toute facon alors )

[Bah, viens, Louvy! Ca m'encouragera encorer plus à martyriser ce pauvre Roran Xd

De toute façon, c'est à lui de poster, donc vous faites comme vous voulez je suis ok pour tout! Je suis pas difficile lol]

( c'est ok alors, a toi Lulu' ^^ )

( okkk !!!
je vais faire ça, le temps que je réponde à louve, veuillez m'exuser^^
et pendant que j'y suis^^ ya surement ell' qui va faire son apparition, un de ces jours, mais c'est encore à voir avec elle )

( Lulu tu peut répondre tu sais, la louve est avec twa ^^ )

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