Le soleil et ... [PV Arya, dépéche toi de v'nir !]

Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 24/10/2006

L'histoire que je vais rellaté ici se passait lors d'un de mes nombreux envols sur le dos de ma fidèle et tant adoré Saphira. Le soleil se couchait et la beauté habituelle de ce spectacle me semblait toujours aussi belle, malgré le nombre de fois auquel j'y avais assisté. Les nuages au loin de se fondait en un ensemble de morceaux de cotons teintés d'un rouge clair. L'astre lumineux perdait de sa lumière au fur et à mesure que le temps avançait, jusqu'a devenir un demi-cercle rougeâtre.
Nous volliâmes (Aïe, faute ?) a basse altitude, tel que quelques mètres plus bas, les étendues vertes et boisés semblaient palpable. Le lien qui unissait Saphira et moi s'était resseré avec les jours, les semaines, les mois. Ainsi, je me rappelai avec un sourir aux lèvres de ma première escapade involontaire sur le dos de ma Dragonne. La peur m'avait prise entre ses serres, et le progrès était net : Aujourd'hui, j'étais sain et confiant dans les airs.
Je reperai, à quelques battements d'ailes de là, une trouée dans l'étendu toufue de feuilles, et décida d'y faire poser Saphira pour la reposer et me dégourdir les jambes.

- Saphira, je te transmet quelques images, veut tu bien t'y poser ?

- Tu aurais pu me faire faire un arret plus tôt ! Mes ailes commencent à fatiguer.

- Arrete de faire la grincheuse ...

Saphira répondit d'un grognement agacée et partit se posé dans la petite clairière. Elle s'abaissa, me laissant déscendre, puis fit quelque pas avant de s'allonger mollement pour récuperer. Je commençait a marcher, et me retrouvait vite entre les arbres vieux d'un millier d'années de plus que moi. Le bruit d'une branche qui casse m'alerta, et soudain...

(Woups, dsl, j'avais pas vu ! O_O)

C'est alors qu'apparut Arya.
Elle avait troquée son armure de guerre contre des habits beaucoup plus souples et agréables à portés. Ces vêtements là, elle les avait achetés lors d’un détour afin de se rendre au marché d'une ville d'Alagaësia. Sans aucun doute, ses bottes, sa chemise et son pantalon près du corps ne valaient en rien les habits traditionnels elfiques. Et pourtant, malgré ce changement de luxe, elle était toujours aussi merveilleuse. C'était à se demander pourquoi, même habillée comme une souillon, elle resterait magnifique. Sans doute est-ce grâce à sa race qui est la plus belle de toute, ou bien encore grâce à l’héritage de la beauté de sa chère mère, qui n'est sans nul doute la créature la plus merveilleuses résidant au Du Weldenvarden et ses environs.
Le soleil qui filtrait à travers les montagnes faisaient rayonnés ses longs cheveux blonds et légèrement ondulés, lui donnant des airs de fée, d’irréel.
Depuis quelque jour, sa mission était achevée, les Vardens avaient été heureux d'apprendre des nouvelles concernant le nouveau dragonnier: Murtagh.
C'était donc sans perdre une minute que la belle Elfe était parti sur les traces de ses deux amis et alliés: Saphira et Eragon.
Sans en laisser paraître ne serait-ce qu'un fibre de ce sentiment, elle était assez impatiente de les revoirs. Peut-être plus Eragon que Saphira... Sur ce point elle s'en voulait terriblement. Pourquoi diable s'entêtait-elle a rencontrer au plus vite Eragon, alors que celui-ci lui avait déclarer clairement ses sentiments et qu'elle l'avait ... rejeté.
Peut-être qu'en fin de compte, elle n'avait créé cette distance seulement pour ne pas l'écarter de sa tâche qui est de détruire l'Empire et combattre auprès des rebelles contre l'ennemi: Galbatorix.
Son coeur battait vite, pourtant elle n'était pas essoufflée. Peut-être était-ce les retrouvailles qui l'excitaient autant...
Enfin, elle avait distingué dans le ciel la forme volatile couleur saphir chevauchée par son fidèle dragonnier.
Un sourire s'était dessiné sur ses douces et magnifiques lèvres. Un sourire heureux et tout bonnement épanouis.
Les deux amis se dirigèrent vers le sol et elle put les entrapercevoir à travers les arbres. Aussitôt la princesse se mit à courir à grande foulée. Elle n'avait pas pris garde à rester discrète. Il n'y avait que Eragon et Saphira, aucun ennemi en vue ...
Une branche craqua sous ses pieds. Ca y est, elle se trouvait à quelques mètres la dragonne et l'homme aux oreilles légèrement Elfiques. Il avait changé, et grandit une fois de plus ... Chaque jour, sa force s’agrandissait et il devenait somptueusement beau. Si une demoiselle aurait fait la cour au jeune dragonnier au moment ou l’Elfe s’apprêtait à parler, elle aurait sans nul doute été éprise d’une jalousie hors norme. Saphira aussi avait grandit, ses écailles scintillaient aux effets du soleil et ses ailes avaient bien poussé depuis leur dernière rencontre.
-Heureuse de vous revoir, vous deux... leur lança-t-elle, non sans cacher sa joie de les retrouver.

Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 24/10/2006

La branche avait craqué sous la belle Arya... Soulagé que le bruit ne me soit pas hostile, je me retint de sourire, faisant le signe rituel des elfes signifiant le "Bonjour" barbare des humains. Puis, emporté par ma joie de retrouvé l'être cher, je l'étreint avec force, la blottissant contre moi, la serrant entre mes bras gonflés par l'effort. Une larme s'echappa de mon oeil et glissa le long de ma joue. La Nature avait des secrets mystérieux : Pourquoi pleure t'on en retrouvant un être cher ? Voila un bon sujet de meditation... Mon étreinte fut longue et douce, le moment était trop précieux pour être briser par n'importe quelle foutaîse de politesse ou autres choses ennuyeux au possible.
Les grands arbres veillis et ridés par le temps nous surplombaient, jetant un oeil protecteur sur nos deux têtes, nous empéchant le moindre mal grâce à leurs feuilles, lourdes et pendantes sous le leger vent de la montagne. Arya était ici la continuité de la beauté de la forêt. Mes bras relacherent leur emprise, et je souris tendrement à ma belle demoiselle. Ses yeux pétillaient de bonté et de joie. Ses habits, que l'on aurait qualifiés de moche sur n'importe quelle femme, scintillaient, refletant la douce chaleur lumineuse de leur porteuse, et lui allait à ravir. Ses cheveux étaient toujours aussi beau, sa voix d'une gaieté extreme, son teint était magnifique sous les ombres mouvantes des grands arbres du lieu. Sa beauté me devenait presque insoutenable, tant elle était scintillante de splendeur.

- Que les étoiles te protègent, Arya. Les jours furent longs, et ressemblaient à autant de nuits, sans ta présence à mes cotés et à ceux de Saphira. Quelle bonté a fait que nous nous retrouvions ici ?

*-Bonjour Arya ! Quel plaisir de te revoir !*

Eragon venait de saluer la belle Elfe, comme la tradition du beau peuple l'exigeait. La jeune femme lui rendait rapidement son salut et déjà le dragonnier avait enlacé la princesse entre ses bras musclés. Elle ne résista pas à ce geste d'affection que personne n'était autorisé à lui offrir d'habitude. Quelle joie de le revoir après tout ce temps ! Il avait tant changé et était presque méconnaissable. Serré contre le torse du jeune homme, elle écoutait les battements irréguliers de son coeur. Pourtant, entendre ces bons et ces rebonds différents du rythme cardiaque normalement accordé, elle n'en fut pas particulièrement déroutée. A cause, ou peut-être grâce à sa race supérieure, Arya n'avait pas versé de larmes et pourtant, son coeur le désirait grandement. Pendant tout le temps qu'avait duré l'étreinte elle s'était contenté d’apprécier ce moment et n'avait prononcé mot, impassible et pourtant elle n’était pas indifférente. Ca aurait sans doute gâché l'instant où le silence était merveilleux, paisible et réconfortant. Enfin, le jeune dragonnier la relâcha et lui offrit un sourire tendre et accueillant. Sourire qu'elle lui rendit avec perfection, ses yeux pétillant d'une jeunesse retrouvée. Eragon lui fit part du manque qu'elle avait causé dans son esprit et celui de Saphira. La princesse fut particulièrement touchée par ces mots. Cela va de soit, qu'elle aussi avait en premier temps accepté cette séparation. Mais elle s'était vite rendu compte qu'elle n'aimait pas se tenir éloigner aussi longtemps d'eux deux et que leur présence était une chose qu’elle appréciait particulièrement. Par la suite, la jeune Dragonne salua à son tour la belle Elfe, donnant au visage d'Arya l’occasion de se tourner vers la créature Aérienne couchée quelques mètres plus loin. La jeune femme attrapa la main du tueur d'Ombre et l'entraîna vers leur amie. Ils arrivèrent auprès de Saphira et l'Elfe s'empressa de l'observer attentivement, lui caressant affectueusement le bout du museau.
*Le destin fait parfois bien les choses. Ces retrouvailles sont surprenantes et me réchauffent le coeur... Vous m’avez manqué.*
Par cette brève phrase, elle venait de répondre à la "question" d'Eragon et annonçait, que elle aussi avait attendu ce moment avec impatience.
*Saphira, tu as tellement grandit !* s'extasia-t-elle en observant de plus près les ailes de la dragonne, sans pour autant lâcher la main du dragonnier. La princesse rayonnante de beauté se tourna vers le jeune homme et fit mine de l'observer avec exagération. Après cette petite taquinerie amicale, elle redevint sérieuse. Ses yeux perçants défièrent le regard d'Argetlam, d'une manière particulièrement envoûtante mais pas tellement désirée. Elle ne souhaitait pas jouer avec les sentiments du guerrier, surtout pas après que celui-ci lui est déclaré ses sentiments à Ellesmera…
-Toi aussi, tu as changé, Eragon.
Oui c'est vrai, il avait grandit et ses oreilles s'effilaient pour ressembler à celle d'Arya. Ses trais devenaient plus fins, plus gracieux et il avait mûrit physiquement. Depuis leur dernière rencontre, qui était sur le champ de bataille aux plaines brûlantes, il avait grandit mais pas seulement en taille. Maintenant, il paraissait encore plus sage et impressionnant. Un vrai petit homme...
Enfin, la princesse relâcha le jeune homme de son emprise visuelle pour continuer sa grande observation de la magnifique dragonne. Elle n’était pas prête à faire part de ses sentiments aussi facilement, il faut l’avouer…

Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 24/10/2006

Le soleil déclinait derrière la voute enveloppante des grands arbres. Quelques rayons rougeâtes filtrés a travers l'épais manteau feuillu de la forêt. Des filés de lumière illuminés avec beauté le visage fin de l'Elfe. Saphira se tenait droite et fiere, déployant son corps sur tout son long, s'étirant jusqu'a sa limite de taille, prouvant sa force nouvelle. Ses écailles bleues saphyr renvoyaient les éclats lumineux du Grand Astre de lumière, leur donnant au passage un ton bleuté. De ses naseaux sortaient de fins nuages de fumées, tel des cheminées d'auberges. Ses yeux examinaient chaque recoins de la Nature proéminante. Chaque buisson, chaque arbre, chaque branche, chaque vie... Différents insectes s'employaient a leurs taches respectives, se faisant pour certain bequeter par un petit oiseau de passage. Des renards se cachaient, effrayés, sous les touffes vertes. Toute l'occupation habituelle s'arretait autour de la majestueuse Saphira.
Le sourire d'Arya semblait parfait. Ses lèvres formaient des demi-lunes rosées de toute beauté, ses pomettes se plissaient avec joie. Ce sourire m'envoutât. Mes yeux regardaient tour à tour ses lèvres puis ses yeux. Ces derniers étaient comme toujours pétillant de vie et rayonnant de bonheur. Le regard serein d'Arya se posa d'abord sur la Dragonne. Sa bouche se déforma, et des mots en sortirent. Leur douceur et leur clarté m'éblouirent. Saphira eut comme réponse un petit ronronnement, et un hochement leger de sa longue et fine tête. Puis le regard se detourna, et se posa se moi. Moi, le dragonnier, fort a l'exterieur, et sentimentale a l'intérieur. Quand ses yeux eurent fini de chercher a me trouver, je fus sur le point de tressaillir. Elle me regardait avec une telle franchise que je crus que j'allais lui redire à nouveau les sentiments qui me controlaient...

- Et toi tu n'as pas changé, toujours aussi belle que dans mes souvenirs ... Que les étoiles veillent sur toi, ma princesse.

*Eragon, vas tu cessé de lui faire la cour ?!!

*Je ne lui fais pas la cour, jalouse, je la complimente.*

Un petit rire amusé fut la réponse de Saphira, dans ma tête, et s'effila sur ma face un sourire tout aussi amusé...

Les paroles que prononça le dragonnier atteignirent particulièrement l'Elfe et la touchèrent soudainement jusqu’à la tourmenter. Et, comme à son habitude, elle ne montra pas un filament de ce qu’elle ressentait et son doux visage devint parfaitement impassible, imprenable et irréprochablement indéchiffrable. Doucement et d’une manière assez agile, elle délaça sa main de celle du dragonnier pour la laisser pendre le long de son corps élancé. Jusqu'alors Eragon n'avait jamais employé le suffixe "Ma princesse" et c'était assez déstabilisant, d’autant plus après tout ce temps séparé l’un de l’autre. N’importe qui pourrait penser qu'Arya était forte, insensible et se moquait formellement du monde, ne pensant qu'à sa propre personne, qu’à son propre destin et non celui des autres. Alors, ce serait une erreur, une grave et stupide erreur. Les Elfes se retenaient souvent de dévoiler leurs sentiments, leurs pensées et tout ce qui touchait à leur cœur. Pourtant, ils n’en étaient pas démunis et beaucoup de gens semblaient l’oublier, les appréciant seulement pour leurs exploits militaires et artisanales. Avant de juger, il faudrait sans doute se poser la question : « pourquoi avait-elle rejeté le jeune homme » ? Peut-être qu'elle aussi aurait apprécier entretenir une liaison avec le tueur d'Ombre, peut-être qu'elle aussi l'appréciait d'un sentiment un peu plus intime que ne l'offrait déjà l'amitié. Peut-être et encore peut-être. Mais, elle avait agis avec réflexion et sagesse, mettant ses propres envies de côtés. Eragon ne devait se détourner de son devoir, la guerre n'était pas encore finie et chaque être conscient de ce malheur et de l’espoir qu’il représentait comptait sur lui et Saphira pour achever ce Roi atteint de folie malsaine. Galbatorix rassemblait ses forces et une nouvelle bataille sanglante s’annonçait, engageant les combattants à tuer encore et encore... Le dragonnier ne pouvait s’attacher à quelqu’un, au risque de la perdre et de tout abandonner par la suite. Il devait se concentrer sur son unique but, sur sa destinée promise.
La princesse, quand à elle, était dotée, elle aussi, de sentiments et de choix. C'est pourquoi, afin de cacher ses sentiments, elle avait choisi de ne pas affronter le regard du beau jeune homme. Ce qui pouvait sembler amusant pour certain l’était sans doute moins pour elle…
Son attention se fixa sur Saphira rayonnante tel une pierre précieuse, et sur rien d’autre. Bonne tactique où le but était de se renfermer sur soi-même sans pour autant s’enfuir en courant.
La dragonne avait bien changé, grandit et était devenue une magnifique bête. N'importe quel dragonnier aurait été jaloux en apercevant pareille merveille et Eragon était bien chanceux de l'avoir pour moitié. Pour tout vous dire, Arya avait longuement espéré que l’œuf de la dragonne éclorait entre ses mains. Elle avait rêvé qu'elle aussi deviendrait chevaucheuse de dragon et que ses passes temps ne consisteraient qu’à voler à travers les vents et apprécier l’altitude au point d’en devenir malade. Malheureusement pour elle, aucun oeuf n'avait éclos en sa présence, et c'était avec un goût de désespoir qu'elle s'était résignée à abandonner l'idée de devenir un jour dragonnière...
Tout à coup, une petite idée réconfortante germa dans l’esprit de la bel Elfe alors qu’elle continuait de contempler les magnifiques ailes saphir de la dragonne.
-Me ferez-vous l’honneur de m’offrir une balade aérienne ?
Cette question était autant destinée à la dragonne qu'à son jeune dragonnier. La demoiselle se sentait toutefois un peu ridicule de demander cette faveur, dévoilant ainsi une de ses "nouvelles passions". Dévoilant ainsi, une nouvelle facette de sa personnalité.
Mais l’idée d’une petite traversée du ciel au soleil couchant la narguait tellement que s’ils refusaient elle en deviendrait que plus affectée. Ce serait sans doute une expérience qu'elle n'oublierait jamais et apprécierait de tout son être. Quitte à ne jamais posséder de compagnon mythologique, autant profiter de ceux que l’on a pour ami. Non ?

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