ballade (pv Zeïa)

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Zeïa baissa le regard juste un instant, puis, sans un mot se retourna et alla se reassoir sur la poutre. Lyan, lui, ne bougea pas. Il paraissait comme facsiner par ce dragon. Zeïa esquiva un sourir, cela allait faire bien longtemps qu'elle n'avait pas vu son ami comme cela. Lyan tourna enfin la tête vers zeïa qui entre temps avait sorti une carte. Avec délicatesse et souplesse, le chat noir rejoignit son amie. Zeïa le carressa.
*Lyan, tu n'a jamais vu de dragon avnt toi aussi ? Personnellemnt, je le trouve magnifique, mais tu sais ce que l'on dit sur eux,...il sont extrémement dangereux. Il faut donc éviter de les provoquer. Reste sur tes gardes, c'est un conseil.*

La jeune fille quitta la carte des yeux, juste le temps d'apercevoir l'immense bête et sa maitrese. Zeïa devait s'attendre a se battre a tout instant. L'empire voulait beaucoup de prisonnier, et Zeïa ne comptait pas en faire parti, elle préférer encore mourir que de servire ce roi qui avait permit tant d'orreur. A cause de lui, la seul personne qui lui rester était Lyan, la "personne" qui lui était la plus cher, plus cher même que sa propre vie. Lyan avait toujours été la pour elle, et lui avait déjà sauver la vie. Alors, bien décider a ne prendre aucun risque, Zeïa se méfier de tout le monde, surtout des dragonniers...

[Enfin! IL était temps, au fait, je te rappelles que désormais, je fais jouer Saphir]

Elyon retourna s'asseoir près de Saphir, elle passa sa main sur le "menton" de son dragon, même si ces écailles étaient rugueuses, c'était une petite marque d'affection qui leur faisait plaisir à tous les deux. IL lui lança un regard affectueux, ne laissant pas déborder l'affection qu'il avait pour sa dragonnière en public, devant une étrangère, elle n'était pas hostile, mais quand même... Il la regarda dans les yeux, lui faisant passer l'initiative de parler à cette jeune fille.

-Et...d'où venez-vous, exactement?

Toujours commencer par une question bénigne. Mettre l'autre en confiance se révélait une précaution parfois nécessaire. Elyon savait qu'elle aurait pu livrer cette magicienne à l'Empire, c'aurait arrangé ses plans et donné un coup de fouet à sa future carrière de dragonnière, mais elle ne se serait as abaissée à cela. La loyauté était une qualité qu'elle appréciait. Elle voulait se montrer autant loyale dans sa vie et sa carrière de dragonnière que son frère ne l'avait été avant elle.
Elle ne jurerait pas allégence aux Vardens, néanmoins, elle ne trahirait aucune de ses connaissances, humaines ou Vardens, dragonnes ou non. Il n'y avait pas de code d'honneur pour les dragonniers, mais s'il en existait un, Elyon savait qu'elle le repsecterait. Saphir lui aussi l'avait compris.

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La question de Elyon figeat Zeïa. Cette question qu'elle redouter tant, cette question auquel elle ne répondait jamais, cette question qui lui rappellait sa famille...Elle sentit monter en elle une douce tristesse. Prenant conscience qu'elle commençait a se laisser allait, Zeïa se mordi la lévre. Aprés un rapide coup d'oeil a Lyan qui pour une fois ne lui fit pas ses yeux dur, Zeïa inspira. Pas question de dire a cet étrangére d'ou elle vanit exactement, mais elle ne devait pas non plus se montrer trop méfiante et impolis, cela risquerais de la mettre dans un mauvais pas.

- Je viens d'un village assez loin. Mais il a bruler il y a longtemps. Et vous, d'ou venez vous ?

D'un geste brusque, Zeïa referma la carte et se leva. Il lui restait encore du chemin a faire et elle n'avait pas le temps de flanner. Surtout dans se village qui lui rappellait trop des souvenir. Elle informa Lyan qu'ils allaient devoir y aller, attendant juste la réponse de la dragonniére pour pouvoir partir.

Elyon regarda Zeïa, indifférente au tourment que subissais Zeïa, elle était habituée à la misère humaine, cela ne lui faisait plus rien à force, et puis, elle avait ses propres problèmes. Tout le monde avait ses soucis, et quand les autres n'étaient pas d'humeur à les partager, chercher à les découvrir ne servait à rien, il falait s'y faire, voilà tout. Bien évidemment, Elyon n'était pas comme ça au début, elle était beaucoup trop émotive, mais cette tendance mièvre semblait lui être passée, tant mieux, elle n'en aurait pas besoin lorsqu'elle entrerait dans l'Empire. Etrange comme le temps pouvait agir, doucement, d'une manière...sournoise... il faisait son oeuvre, semblable à un animal nocturne tapit dans l'ombre. On ne s'apercevait de son action que bien plus tard.
La question de Zeïa tira Elyon de sa léthargie philosophique... Trouver une réponse...

Bienvenue au club, mon village aussi a brûlé, ma famille a péri, mais il n'y pas de quoi en faire un drame, c'est un fait après tout, n'est ce pas?

Une réponse froide, évasive... Les pulsions sinistres d'Elyon reprenaient le dessus sur son côté gamine...ce n'était vraiment pas trop mal, elle n'aurait pas besoin d'états d'âmes pour faire ce qu'elle devait faire...mais parès? Elle s'efforça de ne pas y penser. A quoi cela lui servirait il? Elle verrait en temps voulu, comme toujours...Saphir se retira de ses pensées, sa dragonnière n'était pas d'humeur à parler, pas d'humeur à rire, sourire, tout simplement profiter de la vie. Il attendrait que cela lui passe. Le plutôt possible espérait il, il n'aimait pas la voir dans cet état et il se haïssait d'être aussi impuissant. Lui aussi avait beacoup à apprendre pour devenir plus fort.

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Quand Elyon répondit a sa question, Zeïa serra les dents et les points, jusqu'a se faire saigner. Comment quelqu'un pouvait rire du fait que sa famille était morte ? Cela allait faire 9ans qu'elle n'avait pas vu ses parents, son oncle, sa tante, ses amis...ils leur manquait affreusement. Elle donnerait tout ce qui était en son pouvoir pour les revoirs. Mais une question traversa la tête de Zeïa. Si Elyon riait, c'est qu'elle avait pardonner, et si elle avait pardonner...c'était surement l'Epire qui avait bruler son village, donc, si elle avait prdonner a l'empire, Elyon était devenu un ennemi. Mais cela n'était qu'une supposition. Le point faible de Zeïa était son attachement a sa famille et on eu put croire qu'a présent elle avait changer, mais au contraire. Mais la vengeance ne l'interraisser pas, elle n'avait jamais penser a cela dans toute sa vie. mais a présent, elle avait un but, retrouver une personne et le plus vite possible.

Je ne comprend certainement pas pourquoi tu ris de cela, mais si tu le fait, c'est que tu as une bonne raison, et ne pense pas que c'est parceque tu es dragonniére que tu as le droit de te dire forte. A présent, je dois y aller.

Elle se retourna et fit face a Lyan. Le chat la regardait impassible et d'un mouvement de la main, Zeïa indiqua a son compagnon qu'il était temps de partir, le chemin était long et ils n'avaient pas le temps de flanner.

*Lyan, je ne me sens pas bien, on s'arretera un peu plus loin. Il me reste des provision du derniére village ou l'on sait arreter, si tu as fain, c'est le moment, je ne compte pas m'arreter jusqu'a ce que le nuit tombe. Nous avons perdu trop de temps.*

Elyon ne riait pas. Elle cachait sous un air nonchalant une terrible envie de vengeance, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas se venger sans faire prendre des risques à Saphir. A quoi cela lui servirait il de se venger si elle devait perde son dragon? Elle avait trop trainé et elle ne pouvait rien faire sans le mettre en danger. Sa mort entrainerait celle de Saphir, sans lui laisser la moindre chance de survie. La réciproque risquait d'être vraie car Elyon savait que perdre l'amour de son dragon, son bien le plus précieux la détruirait lentement. Il vallait mieux ne pas être dragonnière que se trouver devant un tel choix. La vie était trop injuste avec elle.
Lentement, Elyon regarda Zeïa partir. Elle parçut que Saphir voulait dire qulque chose, mais ce n'était pas la peine, d'un mouvement de main, elle lui indiqua que ce n'était pas la peine, la réaction de cette humaine était justifiée, maintenant, elle n'avait plus rien à faire ici.

-Adieu...Je ne pense pas que nous nous reverrons.

Elle se leva lentement, monta sur le dos de Saphir et décida de ne pas utiliser sa selle, trop risqué. Elle s'était usée, enfin, c'était l'occasion d'en racheter une autre. Et pour l'instant elle monterait Saphir à cru avec la seule garantie d'une protection magique. Elle cherhca quelques seocndes les mots qui lui seraient utiles, puis elle monta sur le dos de son dragon. Le regard inexpressif de la jeune fille ne se pencha pas sur Zeïa elle avait mieux à faire que ce soucier d'elle. Elle passa sa main sur la tête de Saphir, il apprécia le geste, sa dragonnière n'était pas fâchée, tant mieux. Elle prononça enfin la formule qui lui serait utile.

-Gëuloth iet kalfya! (protèges mes jambes)

Une étincelle de magie passa sur les jambes d'Elyon, elle était prête à partir, la dépense d'énergie était minime. Saphir battit lentement des ailes, prêt à décoller. Rien ne gênerait leur progression dans les airs et ils ne reviendraient peut être jamais. A quoi bon revoir des ruines? Il fallait aller de l'avant, encore et toujours, quel qu'en soit le prix.

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