Sur la route d'Ellsmera... (topic terminé)

Cela faisait près de deux heures que Maryn avait quitté la chaumière de Dalgona,là ou elle s'était établie bien des années plus tôt avec son fils,à l'écart de l'Empire,de Galbatorix et de ses sbires.
Elle ne chevauchait pas sa dragonne,pour une raison très simple : Elle n'était pas seule.
En effet,un mignon petit garçon la suivait de près,tandis qu'elle tenait un étalon gris par la bride.Au vu de son jeune âge,elle préférait qu'il ne vole pas,jugeant ce genre d'expérience bien trop risquée pour un enfant de 5 ans.
C'était donc à pied qu'ils avançaient,la dragonnière gardant le contact mental avec sa monture,comme à son habitude :

La voix est libre Lenora?

Vous pouvez avançer sans crainte,il n'y a personne.

Tu es sûre?

...

Excuses moi,je ne voulais pas que tu penses que je doute de toi...

Ce n'est pas grave...

Il était vrai que la dragonne était aussi inquiète que son humaine quand au bien être du petit Malkiel,qui lui,ne semblait pas inquiet...
Alors qu'elle se retournait pour vérifier qu'il arrivait toujours à suivre,elle s'aperçut qu'il flânait,comme à son habitude,les yeux rivés sur quelque chose qu'elle ne voyait pas...
Après avoir poussé un léger soupir,elle s'était adressée à lui d'une voix douce :

-Malkiel...Qu'est ce que tu fais mon chéri,il faut avançer ! Si tu t'arrêtes toutes les 5 minutes,nous n'arriverons jamais à Ellsmera !

Maryn avait arrêté Tornac,et attendait que le petit reprenne sa marche pour continuer à avançer,quand Lenora avait annonçé,inquiète :

Quelqun approche !

Ou ca?

Vers le Nord.Il se rapproche de vous.

Portant la main à son fourreau,la jeune femme avait demandé :

Très bien,restes sur tes gardes.Je ferais appel à toi en cas de besoin...

Aux aguets,la dragonnière avait fait signe à son fils de la rejoindre....

Deux heures de marche...Des paysages qui défilent sans fin,des bruits,des odeurs inconnues,tant de choses susceptibles d'éveiller la curiosité d'un jeune enfant...
Marchant vaillament avec ses petites jambes,Malkiel suivait sa mère sans se plaindre,bien qu'il commençait à ressentir de la fatigue...
Il posait des yeux curieux sur la forêt qui l'entourait,faisant sans cesse de petits arrêts pour toucher un arbre étrange,sentir une belle fleur,ou encore ramasser un bâton qui aurait de vagues allures d'épées...

Le petit garçon aimait les épées,les dragons,et tout ce qui touchait à la magie en général.Il espèrait depuis longtemps que sa mère l'emmenerait avec elle sur le dos de sa dragonne,mais se heurtait chaques fois à un refus de sa part : D'après elle,il était trop petit pour voler...

Soit,il attendrait.En attendant,il mimait des gestes avec son arme improvisée,faisant de petits sauts pour simuler une esquive.Il jouait ainsi depuis une dizaine de minutes,quand son regard s'était posé sur un hérisson,roulé en boule au milieu des feuilles.
Curieux,il avait tendu la main pour l'attraper,mais s'était vite ravisé lorsque ses petits doigts avaient été piqués par les picots de l'animal...

*Aie ! *

Il n'interrompit pas son observation pour autant,relevant seulement la tête quand sa mère l'avait interpellé.S'éloignant à regrets du petit mamifère qu'il venait de decouvrir,il avait répondu :

-J'arrive maman...

Il se dirigeait vers elle,quand il avait vu sa main se poser sur le pommeau de son épée.Sachant qu'un tel comportement ne présageait rien de bon,il avait obéit rapidemment,venant se plaçer derrière sa mère.Ne voyant rien arriver,il s'était enquit :

-Qu'est ce qu'il y a?

Immobile,il attendait une réponse,regardant dans la même direction que la dragonnière...

Effectivement, à quelques dizaines de mètres de la mère et de son fils, un voyageur, semblait-il, s'approchait d'eux. En vérité, il n'avait pas remarqué la présence ni de ces deux personnes, ni du dragon. Il ne savait pas même se qu'il faisait ici. Il s'entêtait à ratisser cette foret immense, dans un but qui lui paraissait de plus en plus irréel, lointain, difficile.

Cependant, à le voir ainsi, il est peu probable qu'on le prenne pour une âme tourmentée, qui à laissé son amour seule pendant qu'il recherche un trépassé. Un marteau sur son épaule, il marchait résolument dans une direction qui lui sembla être parcourue depuis la nuit des temps. Chacun de ses pas lourds et pesant était le témoin de ses combats passés. Pourtant, il était loin de tous ces morts, de toutes ces victimes, et commençait à avoir peur de cela, se sentant de plus en plus déhumanisé.
Depuis qu'il s'était mis dans la tête de rapatrier Eragon, sur cousin et frère, avec lui au Surda, Roran s'était retrouver face à un cuisant echec. Etait-il possible que le jeune homme fasse tous pour l'éviter ? Cela faisait tout de même deux ans que Roran tentait tout pour le retrouver, mais le résultat avec était nul, zéro, néan. Aucune trace de lui. Il était forcément venue ici ! ALors, pourquoi n'y avait-il aucune trace ?...

Evidement, le faite que Eraon puisse être mort n'effleurait même pas l'esprit de Roran.

Tel une ombre parmis les ombres, il stoppait sa marche monotaune pour aucun prétexte, et c'est surement pour cela que le dragopn ici présent l'eusse prit pour un danger potentiel. L'ancien paysan coulait dans sa solitude et sa culpabilité. Ces yeux semblèrent enfin tomber sur un couple étrange. Une mère et son fils, à en changer par leur age respectif, et leur ressemblance...

La gorge de l'homme se serra, alors que ces pas s'arretèrent enfin. Etait-il égoiste ? Il se garda de secouer la tête pour évacuer cette idée, ce n'était pas le moment, un pas de plus et à la maniere d'un animal, cette femme femme se jetterait sur lui pour proteger son petit.

Roran mit un certain temps avant de parler, ou même de bouger. Gardant une distance des plus correctes ( correspondant à une bonne dizaine de mètres), il avait posé ses yeux gris sur la femme. Dans un premier lieu, comme il avait appris a le faire, il analisa son attitude agressive, les doigts posés sur sa lame. Il vit aussi son attitude défensive, protégant le petit de son corps. Les doigts de Roran se serrèrent sur le manche en bois de son arme à lui, de son marteau. Bientôt, l'outil imposant se souleva en l'air, et fut poser délicatement sur le sol, algres un petite secousse due à son poid imposant. Peut etre qu'ainsi, se dit-il, la jeune femme arreterais de faire offense aux oreilles pointues en se croyant menacée dans leur propre foret protectrice.

L'épée de Maryn fit abaisser un sourcil du paysan. Plus qu'étrange, il lui sembla reconnaître en elle quelque chose qu'il avait déjà vu auparavant...

Stop.

Il arreta ses pensée nettes. Que faisait-il encore ? Il se mettait à croire que tous était une menace, il se désinteressait de tous au profil de lui même. S'il ne gardait pas les idées claire malgres le noir dans lequel il était plongé, il finirait par se perdre lui même. Et ça, il le refusait. En faite, ici, il n'avait que lui qui faisait offense à quelqu'un.

*bah, de toute façon, ces elfes n'ont aucunes reconnaissance *

A cette pensée, il s'autorisa un bref sourire. S'il se remettait à grogner, sur les efles qui plus est, c'est qu'il était dans son état normal. Ou du moins, qu'il avait la tête sur les épaules, même si ce mépris des elfes étaient totalement injustifié. Relevant la tête, il prit un air plus avenant, avant de conseiller d'une voix pesant, mais amicale.

« le petit derrière... c'est pas une bonne idée. »

Il s'arreta quelques secondes avant de dire plus legerement :

« Pas pratique pour se défendre, car sa défense passe par ta propre défense. »

Il sembla réfléchir une seconde, avant de dire, songeur.

« L'idéal, se serait d'être deux, pour proteger quelqu'un. »

Il chercha des yeux un instant cette dernière personne, qu'il n'avait pas remarquée, avant de les fixer à nouveau sur la guerrière pour ne pas avoir l'air de lui donner des leçons, ni de la soupsonner.

Maryn était tendue.Si jamais Galbatorix avait apprit l'existence de son fils,il était fort probable qu'il lui envoie ses parjures,ou pire,se déplaçe en personne.
Pourtant,la dragonnière doutait fort de la dernière option : Elle n'ignorait pas que la reine des elfes avait aveuglé le tyran durant " La fin du monde ",et ignorait même si ce dernier connaissaît le Du Weldenvarden...

Elle savait que sa dragonne se tenait prête à intervenir en cas de besoin,ce qui la rassurait quelque peu.Passant une main derrière son dos,elle attrapa celle de son fils,comme pour lui signifier de ne pas bouger.
Puis,elle attendit que l'intru daigne se montrer,ce qui ne tarda pas...

Plutôt bien bâtit,un marteau sur l'épaule,Maryn reconnut Puissant marteau,qui avait combattu dans le même camps qu'elle durant les terribles affrontements qui avaient eut lieu 5 ans plus tôt...
Elle n'ignorait pas qu'il était le cousin d'Eragon,et en l'occurence,l'oncle de son enfant,mais restait méfiante :
Comment réagirait il s'il reconnaîssait en l'enfant l'homme qui avait tué son cousin?

Baissant son épée,la jeune femme avait rassuré son amie ailée :

C'est un ami je crois...

Ah oui? Qui est ce?

Puissant marteau...le cousin d'Eragon...

Restes méfiante,nous ne savons pas comment il réagira s'il voit Malkiel...

Lâchant la main du petit garçon,Maryn s'avança de quelques pas,et répondit à son interlocuteur :

-Ce petit est en parfaite sécurité avec moi,n'ayez crainte...De plus,je ne suis jamais vraiment toute seule,même si j'en ai l'air...

Elle s'interrompit un moment,avant de reprendre :

-Vous êtes celui qu'on appelle Puissant Marteau,n'est ce pas? Si c'est le cas,nous sommes dans le même camps,je ne vous ferais aucun mal...

Elle attendit la réponse de son correspondant,après quoi elle pourrait certainement ranger son arme...

Malkiel n'avait pas obtenu sa réponse de sa mère,mais directement de la source de son inquiètude : Après quelques minutes d'attente,un homme avait fait son apparition...
Grand,musclé,il portait sur l'épaule une arme singulière qui impressionna l'enfant : Un énorme marteau.
Arme dont il n'avait manifestement pas l'envie de se servir,puisqu'il la posa à ses pieds...

Entre temps,le petit garçon avait sentit les doigts de Maryn se refermer sur les siens.En voyant l'homme,la jeune femme semblait pourtant s'être apaisée,et l'avait relâché.
De nouveau libre de ses mouvements,Malkiel l'avait regardé avançer,tandis qu'il restait un peu en retrait....
Les yeux rivés sur le marteau,il écoutait assez distraitement ce qu'il se disait,n'ayant pas conscience du tout qu'il se trouvait face à son oncle...

Et puis,contournant Tornac après avoir comprit qu'ils n'avaient pas affaire à un ennemi,il s'était avançé à son tour,et avait questionné le grand homme :

-Pourquoi tu as pas une épée comme maman?

De nombreuses questions affluaient dans l'esprit du garçon,si bien qu'il reprit :

-Et pourquoi on t'appelle Puissant marteau? C'est un drôle de nom,et puis tu es pas un marteau toi,tu es un garçon,comme moi...

Après quoi,il se tut,pour laisser son interlocuteur répondre.Et puis,sa mère ne serait sûrement pas contente s'il posait trop de questions d'un coup...

Contrairement à la jeune femme, l'esprit de Roran n'était pas très agile. Du moins, pas assez pour se souvenir au bout de quelques secondes d'observation qui il avait devant lui. Il ne vut ni la dragonnière de la 'fin du monde' qui avait participé à la fin de la gloire prestigieuse de Galbatorix, ni en l'enfant le fils d'un certain Mutagh. D'ailleurs, il ne l'avait vut qu'une fois, sur le champ de bataille affrontant Eragon. Du moins... peut etre.

En tout cas, pour l'instant, la seule chose qui le chagrinait était le faite que la dernière personne ne se montrait pas. Pourtant, le guerrier n'avait-il pas abaisser son arme ? Qu'aurait-il put faire de plus que de montrer qu'il n'y pas à voir de danger en lui ? Fronçant un sourcil d'incompréhension, il fut encore plus suprirs de voir que son interlocutrice ne daignait pas baisser sa garde.

Bien sûr, méfiance et mère de sureté, mais quel était le véritable problème ?

Puissant Marteau tourna la tête dans son dos, histoire de vérifier s'il n'y avait pas un autre (?) ennemi derrière lui, et par la même occasion, cette mystérieuse dernière personne qu'il n'arrivait pas à cerner. Clairement, ormis le garçonnet, l'attitude de ces gens étaient des plus méfiantes. Et cela n'inspirait pas confiance au garçon.

La seule solution qui lui vint en tête fusilla son honneur personnel pour quelques minutes, pendant lesquelles il garda le silence : en réalité, c'était en lui qu'ils voyaient une potentielle menace. Mais comme il n'avait pas son arme en position d'attaque, et que la jeune femme connaissait son pseudonyme, il n'y avait qu'une solution : c'était non pas en une étrange personne avec une arme peu commune qu'ils avait méfiance, mais en Puissant Marteau lui même. Loin d'être flatté qu'une parfaite inconnue connaisse son identité, elle en rajouta une couche avec son 'je ne vous ferez aucun mal '. Là, c'était non seulement son honneur qui en prennait un coup, mais aussi sa dignité. Il avait l'air si piteux que cela ? Même avec la charge que représente la protection d'un etre cher, était-il possible qu'il puisse etre mis à genou par cette femme et l'autre 'chose' cachée ?

Malgrès toutes les réflexions qu'il aurait à faire, il décida d'être sobre, comme d'habitude, comme il l'était toujours. Il n'allait quand même pas se mettre à faire le gentil alors qu'elle semblait l'insulter inconsciement. Il eut un hochement de tête, pour aquiesser les paroles de la dragonnière.


*Peut être suis-je trop ... *

Il ne termina pas sa pensée, en faite, il ne trouvait pas le mot approprié. Il avait beau essayer de se remettre en question, Puissant Marteau ne voyait pas la raison pour laquelle on le craindrait. Certes, Eragon était introuvable, mais était-ce sa faute ? Il avait certes abandonné sa futur femme pour la deuxième fois, mais n'était-ce pas pour les aider, tous ? Certes. Et alors ? Il retint un grognement de mécontentement envers le monde comme envers lui même. Pour à ce point ne pas se trouver de défaut - où tous les remettre sur quelqu'un ou quelque chose d'autre – il devait être sacrément narcissique, ou bien complement dérangé. Bah, de toute façon, il se fichait bien de se qu'on pouvait penser de lui. Plongé dans ses pensées, il n'était pas -mais alors pas du tout- sur la bonne piste, celle qui le dirigerait vers Muthagh et sa trahison. Ni même vers le meurtre de son cousin, car de toute manière, aussi invraissemblable que cela puisse paraître, Roran croyait ce dernier encore en vie.

Mais il ne se mit pas en colère loin de là, et écouta même le fiston avec autant d'interet de et respect qu'il avait fait pour sa mère. A sa première question, il baissa lentement les yeux sur l'arme qui lui avait vallut son pseudonyme.

*donc c'est bien sa mère. *

« pourquoi je n'aurais pas une épée ?... Bonne question jeune homme»

Il leva la tête pinçant les lèvres. En vérité, il n'avait même jamais songé à s'équiper d'une lame. L'excuse du 'trop lourd' ou 'trop encombrant' serait stupide, vu la taille et le point de son marteau. De plus, dénigrer les épées seraient mal venu devant la combattante, même s'il n'était pas dans les habitudes de Roran de s'empecher de dire clairement se qu'il pensait. Il trouva un bon compromis en disant avec un haussement d'épaule :

« on ne peut pas etre tous comme ta maman... »

*oué, heureusement, parce que moi, les gens qui me regardent d'un mauvais oeil, ça me donne des pultions meurtrieres. *

Bien sûr, il pensait n'importe quoi, c'était juste sa mauvaise volonté qui ressortait. Il y avait très peu de personne, à part lui même et peut etre Eragon, avec qui il partager ce trait de caractère qui le rendait bongon. Bien incapable était Roran de tenter de tuer deux êtres sans raison apparentes.

« Comme tu ne va certainement pas être satisfait par cette réponse, je dirais que cet ojbet... - en le montrant de la main, après l'avoir lacher et éloigner d'un pas pour le laisser faire son effet - ... tomba dans mes main au moment où j'en eut le plus besoin... »

Il sembla bien loin un instant, avant de passer une main derrière sa tête pour se gratter machinalement les cheveux.

« On s'attache vite à ces choses là... »

Phrase en l'air, que la mère serait certainement la seule à comprendre. Les armes, contrairemnt à se que beaucoup croivent, sont pas faite pour rigoler, mais pour oter le bien le plus cher à un etres ; sa vie. Ces 'outils' mortels devenait une partie du propriétaire, un patrimoine historique, un bout d'âme...

A la seconde question du garçon, Roran avait rit quelques instants avant de replonger son regard dans les yeux de son auditeur.

« Peut-être parce que on ne voit en moi qu'un marteau puissant »

Un poil phylosophique, il continua dans sa lancée pour éviter les réfléxions personelles des deux jeunes gens qui ne conduiraient qu'à une méfiance encore plus accrue du paysan. Donc mauvais plan.

« Franchement, es que j'ai l'air d'un marteau, même s'il n'était pas puissant du tout ? Heureusement que tu est là pour me voir moi, sinon je vais finir par me transformer véritablement en marteau »

Voyant que Malkiel s'approchait du nouveau venu,lui posant des questions auxquelles se dernier semblait disposé à répondre gentiment,Maryn avait rangé son épée dans son fourreau.
Manifestement,quelque chose qu'elle avait dit ou fait avait énervé son interlocuteur,bien que cela n'avait pas été souhaité...
Quelque peu confuse,la jeune dragonnière avait vu Puissant marteau regarder autour de lui,apparemment inquiet de ressentir la présence d'un être qui lui était invisible...

Consciente qu'elle ne risquait pas grand chose,étant dans le même camps que le jeune homme,la femme avait contacté sa monture ailée,qui les survolait :

Lenora,je pense que tu peux te montrer.

Pourquoi faire?

Il est nerveux de sentir ta présence sans pouvoir te voir,et c'est tout à fait compréhensible.

Et s'il décidait de nous attaquer?

C'est un ami,il est du même côté que nous!

Bon...Ecartes toi légèrement,je vais me poser à ta droite...

De puissants battements d'ailes s'étaient fait entendre,se rapprochant de la clairière dans laquelle les humains étaient arrêtés,avant que l'immense dragonne bleue ne vienne se poser devant sa cavalière,posant ses yeux d'un bleu métallique sur Roran.
Son regard n'était pas agressif,la créature semblait plutôt vouloir évaluer l'homme qui se trouvait en face d'elle.
Au bout d'un moment,satisfaite,elle avait reporté son attention sur le petit garçon,qui était venu se plaçer entre ses pattes avant.

Maryn,désarmée,avait de nouveau fait quelques pas vers son interlocuteur,à qui elle avait demandé de façon aimable :

-Comme vous pouvez le constater,je suis dragonnière...

Ecoutant la remarque que le jeune homme faisait par rapport aux armes,elle ajouta,amusée :

-Oui,c'est comme une partie de nous...

Malkiel avait écouté attentivement les réponses qui lui avaient été fournises : Quand on lui avait dit que tout le monde ne pouvait pas ressembler à sa mère,il avait sourit légèrement,avant de répondre :

-C'est normal,sinon je ne pourrais pas la reconnaître parmis toutes les mamans des autres gens !

Il ajouta quelque chose qui lui sembla tout à fait logique,bien que cela n'ait pas de lien préçis :

-Et puis,tu es un garçon toi,alors si tu ressemblais à une fille,ce serait bizarre...

Plongée dans une nouvelle vague de pensées hautement philosophiques,il n'écouta que d'une oreille une phrase qui semblait plus destinée à Maryn qu'à lui même.
Il leva les yeux en entendant Lenora approcher ,affichant une mine ravie lorsqu'elle se posa à quelques mètres de lui.
Ignorant la différence flagrante de taille qui les opposait,le petit garçon était venu se plaçer entre ses pattes avant,et avait observé le grand homme,qui semblait un peu étonné de voir une dragonne.

Curieux,il avait reprit :

-Tu as un dragon toi aussi? Moi plus tard,je serais dragonnier,comme ma maman et...

Il marqua un temps d'arrêt :

- ...et mon papa...

Son visage s'était quelque peu assombri,si bien que Tornac était venu poser son museau contre son torse,faisant résonner sa voix grave dans l'esprit de son jeune propriétaire :

Ca va aller?

Oui...

La conversation mentale avec un cheval n'avait rien à voir avec celle que l'on pouvait avoir avec un dragon,mais Malkiel parvenait à échanger quelques idées avec l'équidé...
Alors qu'il passait ses petits doigts dans l'épaisse crinière de l'étalon,le petit semblait retrouver le sourire.
Il termina en répondant à la dernière phrase de Roran :

-Ce serait bête que tu te transformes en marteau,c'est lourd,et puis c'est en bois et en fer...c'est mieux d'être un humain pour jouer !

Encore une fois,l'insouciance et la bonne humeur de l'enfant avait remplaçé sa mélancolie passagère à l'évocation de son père...Mais en serait il toujours ainsi?

Alors qu'il regardait le garçonnet lui répondre, s'étant avachi sur le manche de son marteau, la tête sur ses mains, Roran ne tarda pas à se rendre compte de la situation lorsqu'un bruit de soufflerie infernal se fit entendre au dessus de leur tête. Sans panique, mais pas sans surprise, il posa sa main sur le bois et serrra le point jusqu'à ce que l'arme se soulève, et vienne se loger jusqu'au creux de son épaule. Les yeux à présent viré vers le ciel, il avait reculer un pied en arrière comme pour prendre un meilleur appui sur le sol. Il n'avait pas l'intention de reculer, même si cette bête devait lui marcher dessus !

*Un dragon... ça explique beaucoup de choses.. Voilà pourquoi l'épée m'a fait tilter... Et voilà aussi pourquoi la fameuse dernière personne ne pouvait pas être directement ici... Bien trop d'arbres ! Pas pratique pour marcher... *
Il n'avait pas peur certes, mais il avait coupé son souffle un moment, et arriva avec quelques difficultées à poser un oeil sur la dragonnière qui avait à présent rangée son arme.

*Un bon point pour madame *

Effectivement, s'il devait garder dans son champ de vision à la fois une Dame pas très avenante et une bête sauvage, ça serait quelques peu complexes. Mais heureusement pour lui, il n'y avait ni femme enragée, ni dragon fou. Juste un gros reptile qui soutenait son regard...

*Maudite bête. Je suis sûr que tu veux à mon insu visiter mes pensées... *

Vous l'avez remarqué, Roran avait du mal avec les dragons, depuis sa défaite cuisante contre l'un d'eux il y près de 7 ans, mas toujours aussi vive dans sa mémoire. De plus, histoire d'en rajouté une couche, les créatures ailées de la dernière guerre n'étaient pas tous des anges, loin de là.

*Peu importe, d'ailleurs ça m'arrangerait bien, comme ça plus personne ne me regardera avec les yeux de quelqu'un qui à vu un fantôme... *

Ses ruminements personnels fut coupés lorsque le petit garçon alla se réfugier dans les pattes du la créature, tout sourire. Mais cette mine disparut rapidement pour laisser place au visage de celui qui a perdu un proche. Etrangement, un cheval s'était approché de lui pour le conjoler, sûrement. Il semblait très attaché à son maître.

C'est peut être cela qui convaincu Puissant Marteau de faire une exeption, et d'arreter de maudire le dragon protecteur de cette petite famille. A son tour, il s'avança, réduisant la distance qui les séparait, et comme quelques mintes auparavant, laissa choir avec délicatesse la massue sur le sol, plus bien loin du garçon. Le paysan amorça un regard vers la mère, juste pour vérifier son attitude, il n'avait ni envi de finir embrocher, pour etre cuire à point juste après. Et il n'avait pas non plus l'envis de se battre pour rien.
D'ailleurs, rien que d'envisagé qu'ils auraient put se battre lui donna un coup de barre incroyable, s'affessant à nouveau le menton sur le manche du marteau, regardant avec neutralité le garçon. Il était moins imposant ainsi, et était déjà plus à la hauteur du garçon. Ce dernier semblait avoir reprit du poil de la bête, mais même si Roran est assez stupide pour ne pas se rendre compte qu'il a déjà vu cette dragonnière, il ne l'était pas assez pour ignorer la douleur de l'enfant. Et en l'occurence, celle de sa mère. Bien décidé à donner une leçon de vie à qui voudrait l'entendre.

« Pas besoin d'un dragon, ni de personne d'autre pour être fort. Il n'y a que la volonté qui compte dans la vie. »

Ayant bien fait attention à ne pas parler des combats, mais de la vie, il reprit en équarquillant ces yeux.

« et toi ? Tu as la volonté ? Hein ? Tu l'as ? Si tu l'as, et à ce prix, tu pourras être aussi fort que moi, tu pourras comme moi... »

Il releva le haut de son corps ne laissant plus qu'une main sur le manche de bois, et continua.

« ...supporter le poid de ce marteau puissant ! »

Malgrès l'ombre projettée sur son visage à nouveau penché, on pouvait voir un leger sourire. Si le gosse venait à accepté ce mini-défi, alors il l'aiderait furtivement à soulever l'arme, certainement assez lourde pour mettre en sérieuse difficulté la maman elle même.

Malkiel observait la réaction de l'homme face à Lenora.Il ne semblait pas beaucoup aimer les dragons,ce qu'il peinait à comprendre : En effet,depuis son plus jeune âge,il vouait une passion sans nom à ces immenses créatures ailées,ayant toujours été à leur contact...
Cependant,il ne disait rien...

Il repensait à ce que lui avait dit sa mère sur son père : Lui aussi était dragonnier,l'un des plus forts.Mais un jour,il s'était battu avec un autre homme,et était partit...
Le petit garçon avait mit du temps à comprendre le sens de ces derniers mots : Pourquoi son géniteur serait il partit en le laissant derrière lui? Est ce qu'il ne voulait pas de lui? Est ce qu'il l'avait oublié?

Il lui faudrait attendre encore quelques années pour comprendre qu'il ne reviendrait pas,et qu'il s'en était allé bien plus loin que son imagination d'enfant lui permettait de l'imaginer...
Relevant les yeux vers le grand homme au marteau,il écouta attentivement ce qui lui était dit : D'après cet étrange jeune homme,il n'y avait pas besoin d'avoir un dragon pour être puissant,mais seulement faire preuve de volonté.

Ca,Malkiel savait ce que s'était : La volonté,c'était ce qui lui permettait d'avançer longtemps derrière sa mère,d'apprendre de nouvelles choses aussi...
Alors,quand Roran lui demanda s'il avait de la volonté,il hôcha la tête,admirant une nouvelle fois la forçe de son interlocuteur.
D'après lui,il pourrait réussir à soulever l'énorme arme qui se trouvait à quelques pas seulement de l'endroit ou il se trouvait...

Après avoir jetté un rapide coup d'oeil à sa mère,le petit s'était avançé,plongeant son regard innonçent dans celui du guerrier,et avait posé ses mains frêles sur le manche massif du marteau.

-C'est vrai,tu veux bien me le prêter?

L'objet était presque aussi grand que lui,et devait être plus lourd,cependant,il ne se découragea pas...
Déterminé à essayer,le garçonnet avait relevé ses manches, rassemblé ses forçes,et commençé à soulever la masse...

( Roran,tu peux poster à la suite de ce message,Maryn postera plus tard,après ta prochaine réponse ou celle de son fils ^^ )

Roran n'avait pas quitté le garçon des yeux. Sa mère dragonnière, son père disparut – certainement mort, à en juger par l'attitude déprimé de son fils – il devait se setnir bine seul, malgrès la présence du bel étalon à quelques pas. Les chevaux étaient de braves bêtes, 'bien de chez nous' pensa-til, et par conséquent, reposante et inspirant la tranquillité.

*J'aime bien les bourrins... [dans le sens cheval^^] *

Effectivement, l'équidé n'était pas sans lui rappeller son village. Et par conséquent, sa fiancée. Il secoua sa tête, ce n'était pas la peine de se morfondre dès maintenant. Il attendrait d'être seul pour se noyer lui même sous un torrent d'insultes et autres infamies. Pour le moment, il se devait de donner un coup de pouce, aussi petit soit-il, à cet enfant un peu perdu.

Du haut de sa taille imposante, l'ex-paysan pouvait admirer à souhait le cuir cheveulu de Malkiel d'un beau châtain non sans rappeler la couleur capillaire de sa mère. Roran se demanda à quoi pouvait ressembler le père, si le petit lui ressemblait autant qu'à sa mère...

C'était drôle et étrange à la fois de voir les caprices de la nature. Cette dernière était capable de nombres de choses encore inconnues... Et la ressemblance entre parents et projeniture fascinait Puissant Marteau. Peut être que c'était son instint de père qui le poussait à avoir ce genre de réflexions... Il haussa les épaules :

*je suis bon à devenir un papa poule qui souleve son fils au plafond en beuglant 'he ! C'est tout moi !' *

Même s'il trouvait ce cliché complètement ridicule, son visage détendu virait à la révasserie, se voyant lui même en train de porter un fiston tout frippé au ciel. Il affilchait presque un sourrie benet.

Citation :

-C'est vrai,tu veux bien me le prêter?

Comme sortir d'un grand rève, Puissant Marteau eut un mouvement de recul – mais en prenant bien garde de ne pas retirer sa main droite du manche de l'outil – pour céder la place. Il eut un hochement de tête profond, et encouragent. Il voulait montrer au gamin qu'il lui faisait confiance, et qu'il croyait dur comme fer qu'il pourrait accoplir de grande chose, par la force de son esprit, et de son coeur.

Se trouvant un peu solennel, il dit inutilement une phrase expressement juvénile :

« tu me le rends après. »

Et le garçon avait remonter ses manches. Voilà. Il avait déjà réussit. Lever la masse n'était qu'une illusion pour se valoriser, mais toute la puissance se trouvait au moment précis ou une personne prenait sa décision. Parti ainsi, un homme ne peut plus faire marche arrière, car il a décider de tout mettre en jeu pour parvenir à ses fins. Cependant, être fort pour être fort ne rime à rien, on ne fait que de s'enfoncer dans une sprial infernal, un peu comme devait l'etre le roi traitre. C'est là que vient la force du coeur. Grâce à elle, il devient alors impossible de se perdre dans les méandres de la force et de la volonté.

Le sourire aux lèvres, Roran connaissait bien le poid exact de son arme, c'est pourquoi il ressenti avec exactitude la force que mettait le jeune homme à soulever l'arme. Avec discretion et dicernement, les muscles du bras droits de Puissant Marteau de bandèrent, élevant doucement son arme. Oh, à peine. Juste assez pour que l'enfant est l'illusion de sa force, et d'aquérir une confiance en soi assez grande pour pouvoir vivre dans le bon chemin.

Maryn observait avec un oeil attendri la scène qui se déroulait sous ses yeux : Son petit garçon semblait s'entendre avec Puissant marteau,qui lui avait proposé un défi : Soulever son énorme arme...
La jeune femme se doutait que l'enfant serait bien incapable d'accomplir un tel exploit,alors qu'elle aurait sans doute elle même des difficultés à lui faire quitter terre...

Quoi qu'il en soit,elle avait regardé avec un sourire amusé le jeune homme aider son fils à porter l'objet,reconnaissante envers Roran de lui avoir redonné le sourire,et une belle leçon de vie,qui,elle l'espèrait,lui resservirait plus tard,lorsqu'il serait adulte...

Malkiel avait remerçié l'adulte,manifestement content de son expérience,avant de se saisir de nouveau de son " épée " de bois,et d'entamer un jeu,combattant des ennemis imaginaires.
Pendant ce temps,Maryn s'était approchée de son interlocuteur,et l'avait remerçié :

-C'est gentil à vous d'avoir eu ce geste...

Elle se perdit dans ses pensées l'espace d'un instant,avant de se rendre compte qu'elle n'avait pas encore présenté ses condoléances à Roran...Bien qu'Eragon ait été le dragonnier qui avait causé la mort de Murtagh,elle avait fini par ne plus lui en vouloir,ce qui ne s'était pas fait sans mal,comprenant qu'il s'était battu pour les siens...

C'est à voix basse qu'elle avait annonçé :

-Je...je suis vraiment désolée pour votre cousin...C'était quelqun de bien...

Lenora renacla le sol de sa patte griffue,avant de venir appuyer son museau massif dans le dos de sa dragonnière : Parler du passé avait fait remonter en elle des souvenirs douleureux,qu'elle avait les 5 dernière années tenté d'effacer,mais en vain...

Ne pense plus à ca...

Je sais que je ne devrais pas...mais c'est plus difficile qu'il n'y paraît...

Ils me manquent à moi aussi...

Leur conversation mentale s'arrêta là,du moins pour le moment...La jeune femme jetta un rapide regard sur sur son garçonnet,s'assurant qu'il ne faisait pas de bêtises,avant de le reporter sur Puissant marteau,qui semblait profondèment troublé...

-Est ce que ca va?

( Voilà,il sait...Tu peux répondre tout de suite,Malkiel parlera plus tard^^ )

(je suis sûre que c'est katrina qui est derrière tout ça ^^)

Avant que le petit garçon ne s'écarte pour jouer ' à la guerre', Puissant Marteau avait passé une main dans ses cheveux, lui ébourifant sa crinère chatain de jeune gosse. Même si cela faisait quelques minutes qu'il l'avait rencontré, et qu'il serait sûrement bientôt plus qu'un vague souvenir avant de disparaître du l'esprit du gamin, Roran l'aimait bien. Il était déjà plongé dans l'ambiance des combats, et même si ce n'était pas une bonne chose en soit, il apprendrait vite, car ce petit avait beaucoup de volonté.

*Ne dit-on pas 'quand on veux, on peut' ? *

Fier de sa trouvaille vieille comme le monde, il espérait avoir apporter, ne serait qu'un tout petit peu, de tranquillité et d'assurance chez Malkiel. Repportant son attention vers la dragonnière qui s'était approché de lui, il ne sut que lui répondre à son remerciement. Il passa à nouveau sa main derrière sa tête, laissant s'échapper un « bah... c'est rien » tout en jettant un coup d'oeil au premier conserné.

Roran savait peut etre bien parler lorsque l'occasion se présentait, et que la necessité devenait trop grande, mais les paroles de politesse et autre n'était pas son fort. Il avait certainement trop prit l'habitude de son franc parler durant ces dernières années. Effectivement, il était restait seul bien beaucoup de temps, il n'avait plus eut l'occasion de discuter, et même lorsqu'il l'avait, son epsrit était ailleurs, trop dérangé pour ses futillités, et par conséquent, n'ouvrait sa bouche seulement lorsqu'il voulait se faire entendre.
Il avait hate de retrourner chez lui.. Non. Il s'en fichait de retrourner chez lui, avait-il seulement un endroit à lui dans ce monde ? Et voulait juste retourner voir Katrina.

Et se que lui dit Maryn était certainement une très bonne raison d'aller retrouver sa Belle.

Désolé pour votre cousin. Elle avait dit quelque chose comme ça.
Le regard de Roran se figea dans les yeux de la dragonnière. Elle avait perdu la tête ? Poirtant elle n'avait pas l'air folle du tout. D'aillerus, pour une raison inconnu, elle avait même l'air triste. Si perturbée que le dragon vient la réconforter. Crise de nerf ? Elle ne supporter peut etre plus le fait d'être seul, qui sait ?!

C'ets la fin de la phrase de Maryn qui piqua au vif Puissant Marteau.

« Comment ça il était ? »

Alors là, c'est sûr elle était completement dérangée. Pourquoi se mettait-elle à parler au passé ?

La première idée qui lui vint en tête fut que Eragon avait trahi son rang.
Mais bientôt, une autre idée funeste vint le percuter.

La seule chose que put faire l'homme planté là, fut... rien. Il ne savait absolument pas quoi faire, toutes ses energies étaient lancées vers son cerveau. Ce cerveau d'habitude si efficace, n'arrivait pas à analyser cette situation. C'est sûr, cette femme faisait une dépression. Oui, mais alors pourquoi les jambes de Roran ne semblaient plus vouloir soulever son propre poid ?

Il y a toujours eut beaucoup de choses étranges dans ce monde. Cette foret en faisait partie. Tout à l'heure acceuillante, elle avait été le refuge de centaines de vies. Mais en se moment, même si la scène se passait dans une clairière, les arbres étaient sombres. Ils étaient grands, et la lumière étaient filtrée , et très atténuée avant d'arriver au sol. Il faisait sombre. Bien trop sourdre. Le soleil s'était-il couché ? Mais quel heure il était ?

Roran passa sa main gauche sur son visage. La droite était toujours crispée sur son arme. En faite, cette dernière le soutenait.
Etait-il aussi stupide que cela ?
Il n'avait rien vu, depuis plus de 2 ans, il cherchait un mort c'est ça ?

Non, sil y avait un mot de réel là dedans, c'est qu'il s'était voilé la face, et qu'aujourd'hui on lui demander de se rendre à l'évidence.

Eragon était...

« Mort ? Ne dit pas de bêtise. »

Sont on était dur, et sa voix grave. Il ne menaçait bien évidement pas la belle femme, mais ne permettait pas d'être coupé. Non, il allait pas se laisser abattre. Il allait arreté de errer, sans trouver le chemin.

« Qui es tu réelement pour penser cela ? L'as tu vu ? Son corps baignant dans son sang ? L'as tu senti, son coeur qui ne battait plus ? Si tu me réponds oui, et à cette seule condition, tu aura le droit de me présenter tes condoléances. »

L'air d'un fou ? Peut être. Mais sa voix restait monocorde, pas une syllabe dépassait de l'autre. N'avait-il pas appris il y quelques secondes à un garçon que la volonté était une base très puissante ? Roran n'allait pas lui faire honte en perdant sa propre volonté.

Cependant, il venait de comrpendre quelque chose, quelque chose de très important. Si on croyait Eragon mort, alors sa quête pour le retrouver devait sembler stupide, voir incohérente.
Alors, que devait penser Katrina ? Qu'il était devenu fou, c'est ça ?
Pas question d'accepter cela. Il avait su très tot que de renoncer à aller voir sa fiancée sur le champ n'avait pas été la bonne solution, cependant, il avait garder espoir. Espoir de rendre ses proches heureux. Mais peut etre que certaines choses n'étaient plus de son ressort. Se qu'il pouvait, maintenant, c'était aller rassurer Katrina. Et de rester auprès d'elle.

En faite, cette déclaration l'avait secouer. Il aavit enfi prit la décision qui se faisait attendre depuis si longtemps.
Son regard se plongea à nouveau dans celui de la guerrière, mais cette fois ci, il eut un sourire avant de dire.

« Je dois remercie le ciel que nos chemins se soient croisés, car tu viens de m'ouvrrir grandement les yeux. Certes je ne crois pas Eragon mort, mais je n'ai pas choisit le bon chemin depuis sa disparition. Vous venez de remettre une âme en peine dans le chemin de sa destiné. »

Finalement, c'était ce dragon, sa dragonnière, et ce jeune garçon, qui venaient de donner une leçon à Puissant Marteau.
Le marteau se souleva du sol comme par magie, venant retrouver sa place sur son épaule favorite, près a prendre conger et de filer droit vers le sud.

Maryn avait été grandement étonnée de constater que Roran ne semblait pas au courant de la mort de son cousin.Cela faisait maintenant 5 ans qu'il avait quitté le monde des vivants pour celui des esprits,et elle ne comprenait pas qu'une personne qui avait été aussi proche du tueur d'Ombre ait pu ignorer si longtemps une nouvelle aussi importante que funeste...

Quoi qu'il en soit,elle avait baissé la tête,ne cherchant pas à l'interrompre dans sa tirade : D'après ses dires,il peinait à accepter la nouvelle,et ne le ferait qu'en cas de preuve formelle.
Est ce que la jeune femme l'avait vu mourir? Avait elle sentit que son coeur avait cessé de battre?
Cet épisode de sa vie,jamais elle ne pourrait l'oublier...

L'instant ou elle s'était retournée,et que ses yeux s'étaient posés sur son aimé tombé au sol.Celui ou elle avait tout arrêté pour venir se jetter à ses côtés,hurlant son nom....
Et enfin,le moment ou elle avait posé sa main sur son coeur,sentant son pouls s'espacer puis venir par s'éteindre...
Elle en avait longtemps voulu à Eragon,le considérant comme l'homme qui lui avait enlevé Murtagh...

Il y avait un fond de vérité dans tout cela,mais elle savait à présent qu'il s'était battu aux côtés des siens,comme elle l'avait elle même fait,prenant sans doutes son aîné pour l'ignoble parjure que décrivaient les paysans...
Sortant de nouveau de sa rêverie,elle passa sa main sur les écailles de sa dragonne,avant de plonger son regard bleu profond dans celui de Puissant marteau.
C'est d'une voix cassée qu'elle avait annonçé :

-Je ne souhaite à personne de voir ce que j'ai vu,ni de vivre ce que j'ai vécu le jour ou votre cousin est mort,c'est pourquoi je ne vous donnerais pas de preuves visuelles ...Pourtant,je peux vous assurer que j'étais là,et que je suis certaine de ce que j'avançe...C'est regrettable,car il était un dragonnier puissant,et quelqun de bien...

Elle s'interrompit un instant,avant de reprendre :

-Je suis heureuse si j'ai pu vous éclairer.Pourtant,je regrette d'avoir eu la difficile tâche de vous apprendre une perte...

Elle regarda le guerrier remettre son arme sur son épaule,visiblement prêt à s'en aller.Elle n'ignorait pas que son fils avait un lien de parenté avec Roran,mais préférait garder cette information pour elle...du moins,pour le moment....

Malkiel avait vu avec étonnement l'énorme marteau de Roran quitter terre alors qu'il faisait le geste de le soulever.
Souriant à pleines dents,il avait maintenu la position durant quelques instants,avant de rêlacher doucement sa prise,posant un regard ravi sur son interlocuteur :

-Whaaa...Merci de me l'avoir prêté,il est très chouette ton marteau !

Après quoi,il s'était éloigné,laissant les adultes parler entre eux tandis qu'il reprenait son jouet,brassant l'air de sa branche comme s'il avait s'agit d'une épée.
Il s'imaginait déjà dragonnier,protégeant une jolie demoiselle en détresse de sa puissante magie et de ses impressionnants talents d'épéiste...

Cependant,il s'était interrompu en voyant l'expression du visage de Puissant marteau changer : Malkiel connaîssait cette légère grimaçe : Le grand homme était triste...
Il écouta attentivement ce que disait sa mère pour en comprendre la raison :
Apparement,il avait perdu un être qui lui était cher,tout comme lui...

Il ne s'en rappelait pas,car il était trop jeune à l'époque du drame,mais en avait entendu parler par de nombreuses personnes,y comprit sa mère,qui avait tenté de lui expliquer en douceur que son père était mort,utilisant le mot " partit " afin d'atténuer quelque peu cette notion...
Le garçonnet n'avait saisit le sens de l'expression une semaine auparavent seulement,et semblait comprendre que la mort était quelque chose d'irrémédiable...

Il aimait bien Roran,et était triste de le voir malheureux...Il s'avança donc timidement vers lui,et posa sa petite main sur la sienne,avant de prononçer quelques mots étonnants venant de la bouche d'un enfant :

-Tu sais,les gens qui partent ne le font pas vraiment en fait...Ils restent avec nous pour toute la vie...

S'interrompant un court instant,il avait fait signe à Puissant marteau de se baisser,avant de déplaçer sa main,venant la plaçer à l'emplaçement de son coeur...

-Ici...

Bien entendu,il n'avait pas inventé cette phrase tout seul.C'était Maryn qui,pour le consoler,avait un jour murmuré cela à son oreille....
Peu originale me direz vous?
Peut être...Quoi qu'il en soit,elle était restée gravée dans sa tête d'enfant,et n'était certainement pas prête d'en sortir....

Ayant retrouver non sans peine le calme – je n'irai pas jusqu'à dire la sérénité – le combattant écouta avec respect se que disait la dragonnière. A vrai dire, il s'en voulait un peu d'avoir été aussi ferme, même si c'était une guerrière, elle restait une femme, et surtout, elle n'avait put eut de mauvaises intentions en annonçant cela...

De ce qu'elle dit, il en tira quelques conclusions qui l'empêchèrent de partir sur le champ malgrès l'envit qu'il en éprouvait. Concentré, il s'éait tut et fixait un point invisble, avant de regarder de haut en bas Maryn, puis son dragon. Comme frappé par la foudre, il balbutia

« mais.. mais .. ! »

Ca y est. Le grand dadet venait enfin de se souvenir qu'il avait déjà vu cette dragonnière.

« Vous étiez tous les deux dans le groupe qui a franchi le champ de bataille ! »

Il avait parler rapidement, mais pas très fort, ne tenant pas à ce que l'enfant soit mélé à ces histoires. Les détails lui revenait en tête brusquement. Oui, maintenant il se souvenait très bien les avoir vu, elle, l'elfe, Eragon et d'autres... Il fallait bien l'accepter, elle était bien placé pour dire si son cousin avait survécu où non. Pourtant, elle n'avait pas dit clairement si oui ou non, elle avait eut la certitude que le garçon avait bien péri. Et même si elle l'avait soutenu, Roran ne l'aurait pas cru (entété, la bête ! ^^). Mais il ne remit pas sa parole en jeu.

Elle avait l'air sérieusement perturbée lorsqu'elle parlait d'Eragon. Ou bien, c'était de quelque chsoe lié à Eragon. Puissant Marteau lui aurait bien demander mais... Il n'avait pas vraiment le courage, et puis il ne se connaissait que depuis très peu de temps, ca serrait certainement mal venu de sa part. Avec un homme, il n'aurait pas hésiter à lui donner un bon coup dans le dos, mais là aussi, ça ne serrait certainement pas apprécier.

Il la coupa lorsqu'elle sous entendit encore la disparition de célebre dragonnier :

« Ca suffit »

Il s'était approché d'un pas, et souriait d'encouragement. Non seulement il ne tenait pas à parler de cela, mais en plus, il avait bien comprit que ça tuait la dragonnière que de parler de cela.
Le garçonnet s'était approché et dit une phrase qui eut le don de faire sourire l'homme.

« tu vas pas t'y mettre aussi... »

Mais déjà le Malkiel lui demanda de se baisser. Il mit un genou à terre, se demandant bien qu'es ce que... Il lui avait mis la main sur le coeur. Puissant Marteau se retrouva bien désarmé devant la force que dégagé le gamin. Encore une fois, il passa ses doigts dans ses cheveux, et se pencha vers son oreilles en chuchottant :

« Un jour, plus personne ne partira trop tôt. Et je vais me battre pour cela, j'y mettrais toute ma volonté. J'espere que tu mettre la tienne dans la protection de ta mère... Et qu'un jour, se sera toi qui viendra m'apprendre comment se servir d'une épée. Je t'attendrais. »

Puis, faisant un pas en arrière, il regarda alternativement les 3 nouvelles rencontres qu'il venait de faire.

« J'aurais aimer savoir à qui j'ai l'honneur... Au plaisir de vous revoir, j'ai à faire... »

Il adressa un dernier clin d'oeil au garçon, et tourna les talons, bien décider à ne plus revenir ici . Du moins, avant d'avoir vu et serré Katrina das ses bras.

( Bon,je mixe le post de Maryn et de Malkiel pour ce coup )

Puissant marteau sembla se souvenir du visage de son interlocutrice...Lorsqu'il lui demanda si elle était,tout comme son cousin,dans le groupe qui avait autrefois investit le château du roi félon,elle avait hôché positivement la tête,un léger sourire sur le visage...

Par la suite,Maryn avait regardé avec étonnement son petit garçon s'approcher de Roran,pour lui répéter les paroles qu'elle avait elle même prononçé quelques mois plus tôt,alors qu'il pleurait la mère de son père...
Elle ignorait qu'il les avait aussi bien retenues,et plus encore qu'il en avait saisit le sens...

Fière de sa progéniture,elle admira son bon coeur : L'enfant détestait savoir les gens de son entourage malheureux,et faisait toujours tout son possible pour leur faire retrouver le sourire.
Une fois encore,il avait démontré que bien qu'étant le fils d'un soit disant monstre,il était tout comme Murtagh l'avait été quelqun de sympathique et de réconfortant....

Puissant marteau semblait avoir comprit que se remmémorer le passé était douleureux pour la jeune femme,si bien qu'il lui avait demandé de s'arrêter.
Elle lui en était reconnaîssante,et le montra par un sourire aimable,emplit de compassion.

Malkiel s'était laissé ébourriffer les cheveux,la main toujours posée sur le coeur de Roran.
Après avoir fixé ce dernier durant un court instant,il s'était légèrement écarté,avant de répondre à ce qui lui avait été dit :

-Quand je serais devenu fort,comme mon papa et ma maman,on pourra se retrouver.Et alors,je pourrais t'aider à protéger les gens !

La jeune dragonnière s'était approché de lui,et avait murmuré :

-Il te faudra attendre encore quelques années pour ca...Mais je suis sûre que vous vous reverrez un de ces jours...

Le garçon lui avait prit la main,s'adressant de nouveau au grand homme :

-Personne ne touchera à ma maman,c'est promis ! Je vais bien m'entraîner pour devenir très vite fort !

Pour répondre à la dernière phrase du guerrier,la dragonnière s'était approché de lui,et avait annonçé :

-Je serais heureuse que nos chemins se croisent de nouveau Roran Puissant marteau.Et si un jour tu as besoin d'aide,fais demander Maryn...Que le destin te soit favorable,et te préserve du malheur !

Malkiel s'était avançé à son tour vers lui,avant de murmurer :

-Je t'aime bien tu sais...J'espère qu'on pourra se revoir bientôt !

Le couple mère-fils avaient ensuite regardé leur interlocuteur s'éloigner.La jeune femme n'avait pas révélé à son enfant qu'il partageait le même sang que le jeune homme,jugeant qu'il aurait tout le temps de le découvrir par lui même...

( Bravo,tu postes vraiment très bien^^Au plaisir de te rencontrer de nouveau ! )